Sur un point au moins l'accord se sera fait entre B. H. Slicher van Bath et M. Morineau. Qu'il s'agisse de démontrer la « révolution agricole » ou de la nier, chiffres à l'appui, ce sont les rendements, à la semence ou à l'hectare, qui fournissent l'indispensable instrument de mesure de la productivité. Ce qui conduit — l'exemple des Taques d'Onnaing et de Quarouble, pour lesquelles M. Morineau a pu calculer, pendant plus de deux siècles, les rendements à l'hectare, parcelle par parcelle, de tout le terroir dîmé, restant malheureusement isolé — à privilégier les comptabilités d'exploitation. On sait leurs dangers, les difficultés d'interprétation qu'elles peuvent présenter, les limites de leur témoignage.