Depuis les débuts du siècle dernier, l'évolution progressive puis régressivedu paysage et de la vie rurale sur les massifs cristallins de l'Auvergne (Forez, Livradois, Combrailles) au-dessous de 1 000 m. d'altitude — pratiquement jusqu'aux hauteurs où l'agriculture demeure rémunératrice — s'est manifestée sous plusieurs aspects. Les pourcentages de surfaces (champs cultivés, prés de fauche, bois, pâturages fertiles, landes, bruyères, broussailles, rochers) se sont largement modifiés. Les bocages se sont étendus, perfectionnés, puis dégradés. Les signes d'abandon de la terre après 1890, et surtout après la première guerre mondiale, se sont multipliés : extension considérable des friches, abandon total ou partiel de nombreuses fermes, ruine presque totale des moulins hydrauliques, défaut d'entretien des chemins et même des routes modernes.