Les remarques ici présentées ne touchent qu'indirectement aux domaines où M. A. J. B. Wace est spécialiste et maître; qu'il veuille bien, pourtant, les agréer, en souvenir de notre longue et amicale communauté de travail dans l'Orient héllénique: ἐν εἰρήνῃ καὶ ἐμ πολέμῳ
En suivant récemment les études consacrées aux problèmes des agoras grecques, études qui n'ont pas cessé d'être nombreuses et intéressantes—je pense ici, par exemple, aux observations faites encore en 1949–1950, par R. E. Wycherley, en Angleterre, par R. Martin, en France1—je n'ai pas pu éviter l'impression d'une part peut-être trop insuffisante accordée à certaines découvertes, qui ont montré, il y a peu, l'importance des primitives ἀγοραὶθεῶν celles-ci ont été le modèle divin offert, je crois, dès la période archaïque, aux futures agoras humaines; les agoras humaines ne se sont constituées et organisées indépendamment qu'à une date relativement plus basse.