Published online by Cambridge University Press: 15 July 1989
En utilisant la technique de l'électrophorèse sur gel d'amidon, la variabilité génétique de 16 populations de Crassostrea gigas naturalisées ou cultivées sur les côtes atlantiques françaises ont été comparées à une population de Miyagi (Japon). Les résultats de fréquences alléliques obtenus pour 13 locus analysés dans les 17 populations examinées, ont montré 4 locus monomorphes pour le même électromorphe pour les populations françaises et seulement 3 pour la population japonaise. Deux allèles particuliers (Aat-190 et αGpd-1112) ont été décelés dans la population japonaise. Cependant, les fréquences des allèles les plus communs pour chaque locus sont les mêmes en France et au Japon et les critères de variabilité génétique (taux de polymorphisme, taux d'hétérozygotie, nombre moyen d'allèle par locus) qui sont très élevés, sont du même ordre au Japon et en France, y compris pour une population originaire d'écloserie. Les critères d'identité génétique ont montré une similarité très forte entre la population du Japon et celle de France. Parmi celles-ci, quatre populations d'estuaires ont montré certains génotypes particuliers mis en évidence par analyse factorielle des correspondances.