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RESISTANCE TO SITODIPLOSIS MOSELLANA (DIPTERA: CECIDOMYIIDAE) IN SPRING WHEAT (GRAMINEAE)1
Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Abstract
Cultivars of winter wheat, Triticum aestivum L., previously identified as possible sources of resistance to wheat midge, Sitodiplosis mosellana (Géhin), were crossed with spring wheat to produce lines with a spring growth habit and assure synchrony between insect and plant. Many of the lines showed low levels of infestation by wheat midge in the field, and 21 of these were tested for resistance in the laboratory. All test lines exhibited resistance, ranging from 58 to 100% suppression of larvae and 70 to 100% suppression of seed damage, compared with a susceptible line. Larval development was delayed and survival was reduced on all lines. This antibiosis was associated with a hypersensitive reaction in the seed surface. The hypersensitive reaction, or feeding damage by young larvae before they died, reduced the biomass of some infested resistant seeds by 28% compared with over 60% for infested susceptible seeds. Some lines also reduced the level of infestation either through oviposition deterrence or a resistance which prevented newly hatched larvae from establishing on the seed surface. A few lines also reduced the hatching rate of wheat midge eggs. The resistance was equally effective in field trials during two consecutive summers in Manitoba and Saskatchewan, with at least a 20-times difference in the level of infestation between susceptible and resistant wheats. No larvae could develop to maturity on some resistant lines. Large plots of one resistant line produced less than 1% as many larvae as a typical susceptible wheat, and the larvae that did survive produced few, small adults. This resistance is the first documented case of a high level of true resistance to wheat midge in spring wheat, distinct from asynchrony between the insect and susceptible stage of the plant. The antibiosis component of the resistance is currently being incorporated in cultivars suitable for production in western Canada.
Résumé
Des cultivars du blé d’hiver, Triticum aestivum L., reconnu précédemment comme une source possible de résistance à la Cécidomyie du blé, Sitodiplosis mosellana (Géhin), ont été croisés avec du blé de printemps pour produire des lignées à croissance printanière et assurer le synchronisme de l’insecte et de la plante. Plusieurs des lignées avaient des taux d’infestation de la cécidomyie plutôt bas en nature et nous avons testé la résistance de 21 de ces lignées en laboratoire. Toutes les lignées testées ont fait preuve de résistance, aboutissant à la suppression de 58 à 100% des larves et 70–100% des dommages aux graines, comparativement à une lignée sensible. Le développement larvaire était retardé et la survie était réduite chez toutes les lignées. Cette antibiose était associée à une réaction hypersensible à la surface de la graine. La réaction d’hypersensibilité ou les dommages causés par l’alimentation par les jeunes larves avant leur mort avaient pour effet de réduire la biomasse de certaines graines résistantes infestées de 28%, comparativement à plus de 60% dans le cas des graines infestées sensibles. Certaines lignées réduisaient également le degré d’infestation, soit en inhibant la ponte, ou alors par résistance, empêchant les larves néonates de s’établir à la surface des graines. Quelques lignées réduisaient aussi le taux d’éclosion des oeufs de l’insecte. Dans les expériences en nature, la résistance a eu la même efficacité au cours de deux étés consécutifs au Manitoba et en Saskatchewan et il y avait toujours une différence du degré d’infestation d’un facteur égal à au moins vingt entre les lignées sensibles et les lignées résistantes. Les larves ne pouvaient pas atteindre la maturité chez certaines lignées résistantes. De grandes parcelles de l’une des lignées résistantes ont produit moins de 1% des larves obtenues sur un blé sensible typique et les larves qui ont survécu n’ont donné que quelques adultes de petite taille. Il s’agit là du premier cas rapporté d’un fort degré de résistance réelle du blé de printemps à la cécidomyiie, résistance qui n’est pas qu’un simple asynchronisme entre l’insecte et le stade sensible de la plante. La composante de l’antibiose de la résistance est à l’heure actuelle en train d’être’ incorporée dans des cultivars prometteurs pour la production dans l’Ouest canadien.
[Traduit par la Rédaction]
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- Articles
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- Copyright © Entomological Society of Canada 2000
Footnotes
Contribution No.1776 of the Cereal Research Centre, Winnipeg.
References
- 40
- Cited by