Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Field studies in Ontario, Oregon, and California on interspecific attraction and inhibition among the coniferophagous species of Choristoneura (the spruce budworm and its allies) confirmed specific pheromonal differences among the species. Of the three species that are mutually attractive and whose males are attracted by blends of trans- and cis-11-tetradecenal, C. fumiferana, C. biennis, and C. occidentalis, catches of C. fumiferana males in traps baited with C. fumiferana females were significantly reduced by the presence of females from a second group in which it is believed the females produce trans-11-tetradecenyl acetate. Catches of C. occidentalis males by C. occidentalis females were not affected in this way. F1 hybrids and backcrosses between an aldehyde-producing species and an acetate-producing species produced females that were attractive to males of one or other of the parent species, although some females were not attractive to either. Individual females never attracted males of both parent species, and of those that were attractive, more were attractive to males of the aldehyde species than to males of the acetate species. The results suggest sex-controlled inheritance and expression.
Des études effectuées sur le terrain en Ontario, en Oregon et en Californie sur l’attirance interspécifique et l’inhibition chez les espèces de Choristoneura (la Tordeuse des bourgeons de l’Epinette et ses alliés), se nourrissant de résineux ont confirmé des différences phéromonales entre les espèces. Des trois espèces qui s’attirent mutuellement, et dont les mâles sont attirés par des mélanges de trans- et cis-11-tétradécénal, C. fumiferana, C. biennis et C. occidentalis, les prises de C. fumiferana mâles dans des pièges appâtés avec des C. fumiferana femelles furent significativement réduites par la présence de femelles d’un second groupe dans lequel les femelles produiraient de l’acétate trans- 11-tétradécényl. Les prises de C. occidentalis mâles attirés par les femelles de leur espèce ne subirent pas cette influence. Des hybrides F1 et l’introgression entre espèces productrices d’aldéhyde et espèces productrices d’acétate ont donné des femelles attirant des mâles de l’une ou l’autre des espèces mères, quoique certaines femelles n’attirèrent ni l’un ni l’autre des mâles. Les femelles individuelles n’attirèrent jamais de mâles des deux espèces mères, et parmi celles qui furent attirantes, un plus grand nombre ont attiré des mâles de l’espèce aldéhyde que des mâles de l’espèce acétate. Les résultats portent à croire à une hérédité et à une expression contrôlées selon le sexe.