Published online by Cambridge University Press: 12 May 2015
Threats of radicalization have become dominant tropes for Western security agencies. This article examines efforts to address radicalization in the penal setting. Examining the prison counter-radicalization project directed by the secretive G8 Roma-Lyon Group, the article details Canadian participation on the basis of wanting to acquire counter-radicalization best practices from abroad. Contributing to criminal justice policy transfer studies, the article highlights disjunctures between reforms programs driven by powerful actors and particular contexts where these prescribed policy reforms take shape. Characterizing the Roma-Lyon Group as a venue for norm-makers such as the United States and the United Kingdom, and Canada as a norm-taker, the article traces the transfer of counter-radicalization practices from the transnational to the national level. Underlining how the replication of counter-radicalization policies fits into trends of precautionary risk and governing through insecurity, the article concludes by highlighting what the transfer of prisoner radicalization policy means for future socio-legal research.
La menace de la radicalisation est passée maître des agences de sécurité occidentales. Cet article examine les efforts de lutte anti-radicalisation en contexte pénitentiaire. L’article explique la participation canadienne au projet de lutte anti-radicalisation de l’opaque Groupe de Rome-Lyon du G8, censément en vue d’acquérir des pratiques exemplaires de l’étranger en matière de lutte anti-radicalisation. Contribuant au corpus d’études sur le transfert des politiques en matière de justice pénale, cet article met en évidence l’écart entre les programmes de réforme promus par les puissances et les contextes où ces réformes de politique prescrites sont mises en œuvre. En décrivant le Groupe de Rome-Lyon comme un forum de façonneurs de normes, comme les États-Unis et le Royaume-Uni, et le Canada comme un adopteur de normes, l’article illumine le transfert de pratiques de lutte anti-radicalisation du palier transnational au palier national. En soulignant la façon par laquelle l’adoption de politiques anti-radicalisation s’inscrit dans le courant de l’évitement du risque et de la gouvernance par l’insécurité, l’article conclut en expliquant l’importance des transferts de politiques sur la radicalisation des prisonniers pour la recherche socio-juridique.