Published online by Cambridge University Press: 23 September 2014
Stereotactic radiosurgery (SRS) is known to safely result in a high obliteration rate for small and medium sized arteriovenous malformations (AVM).
To evaluate the long-term outcome of patients treated with SRS, with special emphasis given to obliteration and toxicity rates.
We performed a review of 43 cerebral AVM patients, treated from 1998 to 2008 with a single SRS dose ranging from 21-25 Gy. Of these, 37 had a minimal follow-up of one year. Medical files were reviewed to assess patient and AVM characteristics, the SRS treatment, therapy prior to SRS, the obliteration rate and toxicities. Whenever necessary, outcome data was supplemented by telephone interviews with the patient or treating physician.
AVM size was ≥3cm in diameter in 21% of patients. Five patients (11.6%) underwent surgery prior to SRS and 31 patients (72.1%) received one or more embolizations prior to SRS. Of the patients followed with angiography ≥1 year post-SRS, 89% (33/37) had a complete obliteration of the nidus, after a median time of 24.7 months post-treatment. Embolization prior to SRS was not predictive of outcome. One patient suffered a non-fatal haemorrhage between treatment and obliteration. The rate of symptomatic radiation-induced radiological changes was 8.1%.
Our study shows both obliteration and complication rates in the upper limit of those reported in the literature. SRS seems an attractive treatment option for small AVMs. Unlike other reports, the prior use of embolization did not impact negatively on obliteration rates.
Il est bien connu que le taux d'oblitération par la radiochirurgie stéréotaxique (RCS) des malformations artérioveineuses (MAV) de petite taille et de taille moyenne est élevé.
Le but de cette étude était d'évaluer les résultats à long terme chez des patients traités par RCS et nous mettons l'emphase sur les taux d'oblitération et de toxicité.
Nous avons effectué une revue des dossiers de 43 patients atteints d'une MAV qui ont été traités entre 1998 et 2008 par une dose unique de RCS de 21 à 25 Gy. Chez 37 de ces patients, le suivi était d'au moins 1 an. Les dossiers ont été revus pour examiner les caractéristiques des patients et des MAV, le traitement RCS, le traitement antérieur à la RCS, le taux d'oblitération et les manifestations de toxicité. Lorsque nécessaire, les données sur le résultat du traitement ont été complétées par une entrevue téléphonique avec le patient ou le médecin traitant.
Le diamètre de la MAV était de 3 cm ou plus chez 21% des patients. Cinq patients (11,6%) avaient subi une chirurgie avant la RCS et 31 patients (72,1%) avaient subi au moins une embolisation avant la RCS. Chez les patients suivis par angiographie un an ou plus après la RCS, 89% (33/37) avaient une oblitération complète du foyer après un délai médian de 24,7 mois après le traitement. L'embolisation avant la RCS n'était pas un facteur prédictif du résultat. Un patient a subi une hémorragie non fatale entre le traitement et l'oblitération. Le taux de changements radiologiques symptomatiques induits par la radiation était de 8,1%.
Notre étude démontre des taux d'oblitération et de complications qui sont à la limite supérieure de ceux rapportés dans la littérature. La RCS semble une option de traitement avantageuse pour les petites MAV. Contrairement à ce qui est rapporté dans d'autres publications, le traitement antérieur par embolisation n'a pas eu d'impact négatif sur le taux d'oblitération.