Published online by Cambridge University Press: 02 December 2014
An old founder mutation (G2019S) was found with high frequency in the North African Arabs (30%) and Ashkenazi Jews (18%).
Demonstrate if mutations in the LRRK2 gene are a significant cause of Parkinson's disease (PD) in the French-Canadian founder population.
Cases were recruited through a designated movement disorder clinic in Quebec City. Every index case had to meet the Ward and Gibb criteria for PD. Controls consisted of a non-disease group of similar age and ethnicity as the cases. Exons 31 and 41 of LRRK2 were amplified by PCR with intronic primers in all 125 PD cases and directly sequenced on an ABI 3700 sequencer. Six single nucleotide polymorphism were typed in 125 PD cases and 95 normal controls. Associations between unrelated cases and matched controls were analyzed. Single marker analysis and haplotype association tests were performed.
Sequencing analysis did not reveal any reported or novel mutations in exons 31 and 41 of LRRK2. The G2019S mutation as well as mutations affecting amino acid 1441 were absent in the 125 patients. The case-control association study performed to detect the presence of a common variant in LRRK2 did not provide any positive signal. Single-marker and haplotype analyses systematically gave non-significant P values.
We performed a case-control association study in 125 French-Canadian (FC) patients with PD and 95 FC controls and found that common variants in LRRK2 are unlikely to be a significant cause of late-onset PD in this founder population.
LRRK2 n'est pas une cause significative de la maladie de Parkinson chez les Canadiens français.
La fréquence d'une mutation fondatrice ancienne (G2019S) est élevée chez les Arabes de l'Afrique du Nord (30%) et chez les Juifs Ashkenazi (18%). Objectif : Déterminer si des mutations dans le gène LRRK2 sont une cause importante de la maladie de Parkinson (MP) dans la population canadienne-française. Méthodes : Les cas ont été recrutés dans une clinique de troubles du mouvement à Québec. Chaque cas index devait satisfaire aux critères de la MP de Ward et Gibb. Le groupe témoin était composé de sujets sains du même âge et de la même origine ethnique que les cas. Les exons 31 et 41 du gène LRRK2 ont été amplifiés par PCR au moyen d'amorces introniques chez les 125 patients atteints de MP et séquencés directement au moyen d'un séquenceur ABI 3700. Six polymorphismes d'un seul nucléotide (SNPs) ont été analysés chez les 125 patients et chez 95 témoins normaux. Un test d'association a été effectué pour chaque marqueur et également pour les haplotypes, entre les cas non apparentés et les témoins appariés. Résultats : L'analyse du séquençage n'a pas révélé la présence de mutations déjà connues ou de nouvelles mutations dans les exons 31 et 41 du gène LRRK2. La mutation G2019S ainsi que les mutations de l'acide aminé 1441 n'étaient pas présentes chez les 125 patients. L'étude cas-témoins pour détecter la présence d'une variation fréquente du gène LRRK2 était négative. Les valeurs de P des analyses de marqueurs uniques et d'haplotypes ont toutes été non significatives. Conclusions : Notre étude cas-témoins chez 125 patients d'origine canadienne-française atteints de MP et chez 95 témoins de la même origine ethnique démontre qu'il est peu probable qu'une variation fréquente du gène LRRK2 soit une cause significative de la MP à début tardif dans cette population fondatrice.