Published online by Cambridge University Press: 02 December 2014
Deep brain stimulation (DBS) is used increasingly worldwide for the treatment of Parkinson's disease, dystonia, tremor and pain. As with any implanted system, however, DBS introduces a new series of problems related to its hardware. Infection, malfunction and lead migration or fracture may increase patient morbidity and should be considered when evaluating the risk/benefit ratio of this therapy. This work highlights several factors felt to increase DBS hardware complications.
The authors undertook a prospective analysis of their patients receiving this therapy in two Canadian centres, over a four-year period.
One hundred and forty-four patients received 204 permanent electrode implants. The average follow-up duration was 24 months. Complications related to the DBS hardware were seen in 11 patients (7.6%). There were two lead fractures (1.4%) and nine infections (6.2%) including two erosions (1.4%). There was a significantly greater risk of infection in patients who underwent staged procedures with externalization. In patients with straight scalp incisions, the rate of infection was higher than that seen with curved incisions.
Hardware complications were not common. A period of externalization of the electrodes for a stimulation trial was associated with an increased infection rate. It is also possible that a straight scalp incision instead of curvilinear incision may lead to an increase in the rate of infection. With a clear understanding of the accepted DBS device indications and their potential complications, patients may make a truly informed decision about DBS technology.
La stimulation cérébrale profonde (SCP) est de plus en plus utilisée à travers le monde dans le traitement de la maladie de Parkinson, de la dystonie, du tremblement et de la douleur. Comme dans tout système comportant un implant, la SCP donne lieu à une nouvelle problématique reliée à l’appareillage utilisé. L’infection, le mauvais fonctionnement et le déplacement des électrodes ou leur fracture peut augmenter la morbidité. On devrait tenir compte de ces facteurs quand on évalue le rapport risques/bénéfices de ce traitement. Cette étude souligne plusieurs facteurs qui augmentent les complications de la SCP dues à l’appareillage.
Les auteurs ont effectué une analyse prospective de leurs patients qui recevaient ce traitement dans deux centres canadiens au cours d’une période de quatre ans.
Cent quarante-quatre patients ont reçu 204 implants d’électrodes permanentes. La durée moyenne du suivi a été de 24 mois. On a observé des complications dues à l’appareillage utilisé pour la SCP chez 11 patients (7,6%), dont deux fractures d’électrodes (1,4%) et neuf infections (6,2%) incluant deux érosions (1,4%). Le risque d’infection était significativement supérieur pour les patients chez qui l’implantation était faite par étapes avec externalisation. Le taux d’infection était plus élevé chez les patients qui avaient subi une incision rectiligne du cuir chevelu par rapport à ceux dont l’incision était incurvée.
Les complications dues à l’appareillage n’étaient pas fréquentes. Une période d’externalisation des électrodes pour procéder à un essai de stimulation était associée à un taux d’infection plus élevé. Il est également possible qu’une incision rectiligne du cuir chevelu plutôt qu’une incision courbe puisseaugmenter le taux d’infection. Les patients peuvent prendre une décision vraiment éclairée s’ils comprennent les indications et les complications possibles de la SCP.