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Published online by Cambridge University Press: 30 May 2025
Dementia affects millions globally, with a subset of cases potentially reversible. This study evaluates the incidence, clinical markers and treatment outcomes of reversible dementias (ReDem).
This retrospective study included 370 ReDem cases from 1810 dementia patients. The ReDem cohort was split into potentially reversible dementias (PRD) and dual etiology (DE) groups. PRD encompassed secondary, potentially treatable dementia conditions, while DE included primary degenerative dementia (DD) with ≥1 uncontrolled comorbidity or new disease that worsened symptoms.
ReDem cases comprised 20.4% (n = 370 out of 1810) of dementia patients, with ReDem patients being younger (mean 56.2 vs. 61.9 years, p < 0.001) and exhibiting shorter illness durations than DD patients (p < 0.001). Key red flags, including young age (<45 years) at onset (DD = 8.6% vs. ReDem = 18.1%), fluctuation in symptoms (DD = 3.4% vs. ReDem = 11.6%), rapid cognitive decline (DD = 6.9% vs. ReDem = 18.4), high-risk exposures (DD = 0.1% vs. ReDem = 0.8%), high-risk behavior (DD = 0.1% vs. ReDem = 2.4%) and incongruent neuropsychological findings(DD = 1.0% vs. 12.7%), were significantly more frequent in ReDem cases (p < 0.05). Odds increased with each red flag present (≥1: OR = 5.94; ≥2: OR = 20.69; ≥3: OR = 25.14, p < 0.05). Reversible etiologies included immune (20.0%), neuroinfectious (6.6%), psychiatric (7.6%), nutritional/metabolic (10.5%), neurosurgical (14.6%) and other causes (12.2%). Of the 41% (152/370) followed, 19 expired, 63.9% (85/133) reported subjective improvement, and 31.6% (42/133) showed clinical dementia rating improvement.
This large-scale study underscores the importance of comprehensive diagnostic evaluations for ReDem. Identifying and treating reversible conditions and comorbidities in DD can improve patient outcomes, emphasizing the need for thorough evaluations in memory clinics and targeted interventions in dementia care.
Étude sur le spectre des formes traitables de démence : nouvel éclairage d’une étude de cohorte importante, réalisée en Asie du Sud (TREAT-Dem Study).
La démence affecte des millions de personnes au monde, dont un sous-groupe souffrirait d’une forme potentiellement réversible. L’étude ici décrite visait à évaluer l’incidence et les marqueurs cliniques de ces formes de démence réversible (DR) ains que les résultats des traitements.
Il s’agit d’une étude rétrospective, comptant 370 cas de démence réversible sur 1810 cas de démence. La cohorte de DR a été divisée en deux groupes : démence potentiellement réversible (DPR) et coexistence de causes (CC). Le premier (DPR) comprenait des cas ayant des causes de démence secondaire, potentiellement traitables, tandis que le second (CC) comprenait des cas de démence dégénérative primitive, accompagnée d’au moins 1 maladie coexistente non maîtrisée ou d’une nouvelle maladie aggravant les symptômes.
Les cas de DR représentaient 20,4 % des patients atteints de démence (n = 370 sur 1810); les personnes atteintes de DR étaient plus jeunes (âge moyen : 56,2 ans contre [c.] 61,9 ans; p < 0,001) et la durée de la maladie était plus courte que celle observée chez les patients atteints de démence dégénérative (DD) (p < 0,001). Les principaux signes faisant soulever des doutes, notamment un jeune âge (< 45 ans) au début de la maladie (DD = 8,6 % c. DR = 18,1 %), la variabilité des symptômes (DD = 3,4 % c. DR = 11,6 %) de déclin cognitif rapide (DD = 6,9 % c. DR = 18,4), l’exposition à des substances à risque élevé (DD = 0,1 % c. DR = 0,8 %), des comportements à risque élevé (DD = 0,1 % c. DR = 2,4 %) et des résultats neuropsychologiques incompatibles avec ceux de la maladie (DD = 1,0 % c. 12,7 %), étaient significativement plus fréquents dans le groupe de DR que dans l’autre (p < 0,05). Les probabilités augmentaient avec chacun des signes d’alarme (≥ 1 : risque relatif approché [RRA] = 5,94; ≥ 2 : RRA = 20,69; ≥ 3 : RRA = 25,14; p < 0,05). Quant aux facteurs de maladie réversible, ils comprenaient des causes immunitaires (20,0 %), neuro-infectieuses (6,6 %), psychiatriques (7,6 %), nutritionnelles ou métaboliques (10,5 %), neurochirurgicales (14,6 %) et autres (12,2 %). Sur les 41 % de sujets suivis (152/370), 19 sont morts; 63,9 % (85/133) ont fait état d’une amélioration subjective et 31,6 % (42/133) ont connu une amélioration des résultats sur l’échelle Clinical Dementia Rating.
Cette étude d’envergure souligne l’importance des évaluations diagnostiques approfondies dans la détection des cas de démences réversible. Ainsi, le fait de reconnaître et de traiter les affections réversibles et les maladies coexistentes dans les cas de démence dégénérative peut améliorer l’évolution de l’état de santé des patients, d’où la nécessité de procéder à des évaluations complètes dans les centres de consultation sur la mémoire et à des interventions ciblées dans la prestation des soins aux personnes atteintes de démence.