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Régionalisation et conscience politique régionale: la communauté urbaine de Québec*

Published online by Cambridge University Press:  10 November 2009

Louise Quesnel-Ouellet
Affiliation:
Université Laval

Abstract

Regionalism and Political Consciousness of Local Leaders: The Quebec Urban Community

This study focuses on the experimentation of regional government in the province of Quebec. The creation of the Québec Urban Community (QUC) in December 1969 serves as a starting point to analyse the effects of regionalism on the interest and the will to participate of the local political and socio-economic leaders.

Two attitudinal dimensions are studied because of their impact on the possibility of action and participation on the part of the municipalities to the decision-making process of the QUC: first the relative weight allocated to each municipality within the council, and secondly the changes to the municipal boundary lines which are considered necessary by the leaders. Significant correlations appear with the locality of residence of the leaders, their preferences as to the modes of urban development, their general attitude towards the QUC, and finally their subjective evaluation of the homogeneity of the local populations.

Type
Articles
Copyright
Copyright © Canadian Political Science Association (l'Association canadienne de science politique) and/et la Société québécoise de science politique 1971

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5 Allocution de l'honorable Robert Lussier, ministre des Affaires municipales du Québec, Congrès de l'Union des Municipalités du Québec, Montréal, 23 sept. 1969, pp. 4–5.

6 Cette analyse est basée sur des donnés recueillies par questionnaire auprès des dirigeants politiques (maires, conseillers municipaux et employés de cadre) et des dirigeants socio-économiques (présidents et secrétaires de divers groupements sociaux, économiques et civiques) des vingt-six municipalités intégrées à la CUQ. Le questionnaire comprenait quelque quatre-vingt questions fermées et précodées. II fut rempli par entrevue pour une partie de l'échantillon (les maires des principales villes et les secrétaires-trésoriers des municipalités) et fut envoyé par la poste pour l'autre partie. Le retour des questionnaires remplis se fit dans une proportion de 50 pour cent pour les dirigeants politiques et de 42 pour cent pour les dirigeants socio-économiques, pour un total de 208 répondants.

7 La Communauté Urbaine de Québec regroupe au moment de sa mise en marche en Janvier 1970, vingt-six municipalités dont la répartition selon leur population est la suivante : Ces municipalités sont toutes situées sur la rive nord du fleuve St-Laurent et couvrent une superficie de 218 milles carrés. Elles sont regroupées à l'intérieur de cinq secteurs, dont chacun délègue un représentant au Comité Exécutif de la CUQ. Le secteur no 1, c'est-à-dire la ville de Québec, délègue trois représentants au Comité exécutif. Le nouvel organisme supra-municipal a été établi selon le modèle fédératif, sous la direction d'un Conseil composé d'un représentant de chaque municipalité membre, et assumant, à l'exclusivité, certaines fonctions dont la responsabilité reposait auparavant entre les mains des municipalités (évaluation des biens-fonds, aménagement du territoire, traitement des données, promotion industrielle et touristique, réglementation de la circulation et élaboration des normes minimales en matière de construction).

8 Il s'agit d'une modalité de la répartition des voix selon la quote-part de chaque municipalité dans les dépenses de la Communauté Urbaine, cette quote-part étant directement proportionnelle à l'évaluation totale de chaque municipalité.

9 « Local Government and Community », Political Quarterly, XL, no 2 (avril-juin 1969), 151–62.

10 Ibid., 155.

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