Published online by Cambridge University Press: 01 December 2021
One of the leading features of colonialism is the imposition on a given territory and people a framework for what constitutes authority that renders pre-existing governing practices and legal orders unrecognizable as features of legitimate law and governance. Understood in this way, colonialism renders Indigenous law and governing practices invisible. As a result, decolonization requires changing how authority is apprehended and not only how it is distributed. This article compares two frameworks of authority in relation to the conflict on Wet'suwet’en territory: liberal postcolonial statism and relational pluralism. It shows how each framework provides a distinct lens through which to understand the pertinent features of political authority but argues that relational pluralism presents a better account of how to reconceive political authority in the context of real-world conflict.
L'une des principales caractéristiques du colonialisme est d'imposer à un territoire et à un peuple donnés un cadre d'autorité qui rend les pratiques de gouvernance et les ordres juridiques préexistants méconnaissables en tant que caractéristiques du droit et de la gouvernance légitimes. En ce sens, le colonialisme a rendu invisibles le droit et les pratiques de gouvernance autochtones. Par conséquent, la décolonisation exige de changer la façon dont l'autorité est appréhendée et pas seulement la façon dont elle est distribuée. L'article compare deux cadres d'autorité au conflit sur le territoire Wet'suwet'en : l'étatisme libéral post-colonial et le pluralisme relationnel. Il montre comment chaque cadre fournit une lentille distincte permettant de comprendre les caractéristiques pertinentes de l'autorité politique, mais soutient que le pluralisme relationnel présente un meilleur compte rendu de la manière de reconcevoir l'autorité politique dans le contexte d'un conflit réel.