Published online by Cambridge University Press: 11 April 2017
Drawing on the CPSA's archival records, this article explores the origins of CPSA and the patterns of representation in its founding decades. We focus on the pre-World War II years, when disciplinary boundaries were fluid and scholars sought to shift policy discussion from moral reform to reform guided by science and professionalism. The CPSA's founding vision aspired to engage “typical citizens” in discussion of current issues. Despite the ambitious vision, a much narrower range of citizens participated. The CPSA's powerful melding of academic, corporate, state and political elites, in turn, shaped the CPSA's reflections on the development of the Canadian state and public policy. This historical legacy encourages us to reflect on the contemporary challenges of fostering independent scholarship on public issues.
S'appuyant sur les documents d'archives de l'ACSP, cet article explore les origines de l'organisme et les structures de représentation dans les premières décennies de sa fondation. Nous nous concentrons sur les années précédant la Deuxième Guerre mondiale, lorsque les frontières disciplinaires étaient mouvantes et les chercheurs cherchaient à réorienter le débat politique de la réforme morale à une réforme guidée par la science et le professionnalisme. La vision fondatrice de l'ACSP aspirait à engager le « citoyen moyen » à la discussion au sujet des enjeux actuels. En dépit de cette vision ambitieuse, un nombre beaucoup plus restreint de citoyens s'y sont engagés. C'est le regroupement puissant des élites universitaires, corporatives, politiques et étatiques qui a marqué, à son tour, les réflexions de l'ACSP sur le développement de l’État canadien et des politiques publiques. Cet heritage historique nous encourage à réfléchir sur les défis contemporains liés à la promotion d'un savoir indépendant sur des questions publiques.