Published online by Cambridge University Press: 28 June 2017
Research on gendered political behaviour has been heavily influenced by feminist scholarship in understanding gender inequalities. Yet it has been more difficult to integrate the insights of more recent waves of feminist critics, notably among intersectional scholars. The focus has been on differences between women and men, rather than among differently situated women. This article addresses the difficulties of integrating intersections into large-n style studies of political behaviour using “situated comparisons” (Dhamoon, 2010). It then provides an analysis of gender gaps in turnout and civic engagement across ethnoracial groups in Canada using the Ethnic Diversity Survey (2002).It concludes by arguing that the study of gender and political behaviour must find a place for intersectional feminist approaches.
La recherche sur le comportement politique sexospécifique a été fortement influencée par les études féministes sur la compréhension des inégalités entre les sexes. Or, il a été plus difficile d'intégrer les perspectives des vagues les plus récentes des critiques féministes, notamment parmi les chercheurs intersectionnels. L'accent a été focalisé sur les différences entre hommes et femmes, plutôt qu'entre des femmes qui occupent des places différentes. Cet article considère les difficultés d'intégrer des intersections dans de vastes études du comportement politique en utilisant des « comparaisons situées » (Dhamoon 2010). Il présente ensuite une analyse des écarts entre les sexes au regard de la participation et de l'engagement civique dans les groupes ethnoraciaux au Canada à l'aide de l'Enquête sur la diversité ethnique (2002). Il fait valoir en conclusion que l’étude du comportement sexospécifique et politique doit trouver une place pour les approches féministes intersectionnelles.