Published online by Cambridge University Press: 31 August 2016
Voting behaviour in municipal elections is understudied in Canada. Existing research is limited by the type of data (aggregate instead of individual-level) and the cases evaluated (partisan when most contests are non-partisan). The objective of this study is to contribute to this literature by using individual-level data about a non-partisan election. To do so, we use data from the Toronto Election Study, conducted during the 2014 election. Our research goals are to evaluate whether a standard approach to understanding vote choice (the multi-stage explanatory model) is applicable in a non-partisan, municipal-level contest, and to determine the correlates of vote choice in the 2014 Toronto mayoral election in particular. Our analysis reveals that, although it was a formally non-partisan contest, voters tended to view the mayoral candidates in both ideological and partisan terms. We also find that a standard vote choice model provides valuable insight into voter preferences at the municipal level.
Le comportement électoral dans les élections municipales est peu étudié au Canada. La recherche existante est limitée par le type de données (agrégées plutôt que recueillies au niveau individuel) et les cas évalués (à caractère partisan, à la différence de la plupart des courses électorales non partisanes). Cette étude a pour objet de contribuer à la littérature sur le sujet en utilisant des données au niveau individuel à propos d'une élection non partisane. Pour ce faire, nous utilisons les données provenant de l’étude électorale (Toronto Election Study, TES) menée pendant l’élection de 2014. Nos objectifs de recherche visent à évaluer si une approche normalisée permettant de comprendre le choix de vote (le modèle explicatif en plusieurs étapes) est applicable dans une course non partisane au niveau municipal et à déterminer les corrélats de l’élection à la mairie de Toronto de 2014 en particulier. Notre analyse révèle que, bien que s'agissant à titre officiel d'une course électorale non partisane, les électeurs avaient tendance à considérer les candidats au poste de maire sous l'angle aussi bien idéologique que partisan. Nous constatons également qu'un modèle de choix de vote normalisé fournit de précieuses indications sur les préférences de l’électeur au niveau municipal.