Published online by Cambridge University Press: 28 June 2017
I argue in this article that migrant workers’ resistance to neoliberalism, as seen through their participation in the migrant organizations highlights their ability to establish ‘spaces of power’ amid debilitating living and working conditions. This, then, illustrates how feminism in the 21st century is alive and well. In fact, the strengths of their activism show the transformative and radical possibilities of feminism by highlighting that structural transformations, and not only liberal attempts at inclusion, are necessary for gender justice.
Je fais valoir dans cet article que la résistance des travailleuses et travailleurs migrants au néolibéralisme, considérée dans le contexte de leur participation aux organisations qui les répresentent, met en évidence leur capacité d’établir des « espaces de pouvoir » dans des conditions de vie et de travail débilitantes. Ce cas illustre bien à quel point le féminisme est toujours bien portant au XXIe siècle. En fait, la vigueur de leur activisme démontre les possibilités transformatrices et radicales du féminisme en faisant ressortir que les transformations structurelles, et non pas les tentatives libérales d’inclusion, sont nécessaires pour la justice de genre.