Abstract. Although exit polling has not been used to study
Canadian elections before, such polls have methodological features that
make them a potentially useful complement to data collected through more
conventional designs. This paper reports on an experiment with exit
polling in one constituency in the 2003 Ontario provincial election. Using
student volunteers, a research team at Wilfrid Laurier University
conducted an exit poll in the bellwether constituency of Kitchener Centre
to assess the feasibility of mounting this kind of study on a broader
scale. The experiment was successful in a number of respects. It produced
a sample of 653 voters that broadly reflected the partisan character of
the constituency, and which can hence be used to shed light on patterns of
vote-switching and voter motivations in that constituency. It also yielded
insights about best practices in mounting an exit poll in the Ontario
context, as well as about the potential for using wireless communication
devices to transmit respondent data from the field. The researchers
conclude that exit polling on a limited basis (selected constituencies) is
feasible, but the costs and logistics associated with this methodology
make a province-wide or country-wide study unsupportable at present.
Résumé. Bien que les sondages “sortie des
urnes” n'aient pas été utilisés
jusqu'ici dans l'étude des élections au Canada, de
tels sondages possèdent certaines caractéristiques qui en
font un complément potentiellement très utile des
méthodes plus traditionnelles de cueillette des données. Cet
article rend compte d'un sondage “sortie des urnes”
expérimental effectué dans une circonscription lors de
l'élection provinciale de 2003 en Ontario. Utilisant des
bénévoles étudiants, une équipe de recherche
de l'Université Wilfrid Laurier a conduit un sondage
“sortie des urnes” à Kitchener Centre, une
circonscription indicatrice de tendance, afin de déterminer la
faisabilité de ce type d'étude au niveau
fédéral. L'expérience a réussi à
plusieurs égards. Elle a fourni un échantillon de 653
électeurs qui reflétaient en gros le caractère
partisan de la circonscription, ce qui a rendu possible
l'étude des motivations des électeurs et des
revirements de vote dans la région. L'expérience a
aussi fourni des renseignements sur les pratiques exemplaires concernant
l'utilisation des sondages “sortie des urnes” au niveau
provincial, ainsi que sur la possibilité d'employer des
techniques de communication sans fil pour transmettre les données
recueillies des répondants. Les chercheurs ont conclu que les
sondages “sortie des urnes” sont réalisables dans un
cadre restreint, dans certaines circonscriptions
sélectionnées, mais que les coûts et la logistique
nécessités par cette méthodologie la rendent
actuellement impraticable pour une étude à
l'échelle provinciale ou nationale.