Published online by Cambridge University Press: 31 March 2010
In Quebec, benzodiazepines are some of the most extensively used drugs by the elderly. The goal of this study was to identify factors associated with short- and long-term benzodiazepine use among 2,039 elderly persons having participated in the Quebec Health Survey conducted in 1998. Results of the multivariate, multinomial logistic regression showed that a higher number of chronic health problems, a higher number of physicians visited and general practitioners consulted were associated with short- and long-term use of benzodiazepines. Factors specifically associated with long-term use were female gender (OR=1.84) and the presence of benzodiazepine users in the household (OR=1.90). In this study, we were unable to show a difference between the two groups of users with regards to the risk factors studied. This result leads us to conclude that prevention of long-term use must be aimed at all new benzodiazepine users.
Les benzodiazépines font partie des médicaments les plus utilisés par les personnes âgées du Québec. Le but de cette étude était d'identifier les facteurs associés à la consommation de courte et de longue durée des benzodiazépines chez 2,039 personnes âgées ayant participé à l'Enquěe Santé Québec. Les résultats de l'analyse de régression logistique multinomiale ont montré qu'un nombre élevé de problèmes de santé chroniques, un nombre élevé de médecins consultés et la consultation d'un omnipraticien sont associés à la consommation de courte et de longue durée. Les facteurs associés uniquement à la consommation de longue durée sont le sexe féminin (RC = 1,84) et la présence de consommateurs de benzodiazépines dans le ménage (RC = 1,90). Cette étude n'a pas permis de mettre en évidence des différences significatives entre les deux groupes de consommateurs quant aux facteurs de risque étudiés. Ce résultat nous amène à conclure que la prévention de la consommation de longue durée doit s'adresser à tous les nouveaux consommateurs de benzodiazépines.
Cette étude a été réalisée grâce au soutien financier du Fonds de la recherche en santé du Québec (No. 990703) et des Instituts de recherche en santé du Canada (No. 952138). D. Fortin bénéficiait d'une bourse du FCAR et d'une bourse du Centre Jean-Patrice Chiasson/Maison St-Georges.