Published online by Cambridge University Press: 29 November 2010
This paper presents a selective review of sociological gerontology in Canada, examining where it has been, where it is, and where it could go in the future in four general areas: inequality, population aging and the social construction of crisis; family relations and caregiving; work, retirement and income security; and health, health care systems, and health policy. This review suggests that the sociology of aging has not differentiated itself by the topic studied or by its applied and empirical focus, but rather in its unique perspective that reveals the importance of social structures for the personal and private experience of aging. In doing so, sociological gerontology rejects deterministic assumptions ofinevitability. The importance of relating the personal to the public and of continuing a critical examination of existing trends will continue into the future. An additional challenge will be the generation ofnew knowledge on how to transform institutions so that they better enhance the quality oflife ofseniors, including the identification of support of family structures and community environments, as well as more appropriate health and income security policies. This also includes research on effective and appropriate means of introducing new structures and implementing new policies and programs within the context of current social institutions.
Cet article présente l'analyse de morceaux choisis du fonds de la recherche en gérontologie sociale au Canada. Le passé, le présent et l'avenir de quatre domaines de recherche sont examinés: 1) l'inégalité, le vieillissement de la population et la construction sociale d'une crise appréhendée; 2) les relations interpersonnelles et le soutien que les personnes âgées y trouvent; 3) le travail, la sécurité économique et la retraite; 4) le système de soins et les politiques de santé. L'originalité du regard sociologique sur le vieillissement ne porte pas sur les thèmes étudiés, ni sur les sujets des études empiriques et de leur capacité d'application, mais sur la perspective relationnelle propre à la sociologie: l'expérience personnelle, publique ou privée, du vieillissement est profondément inscrite dans les structures sociales. Ce faisant, la sociologie gérontologique rejette les postulats déterministes de l'inévitabilité de la crise qui serait imposée par le vieillissement. II faut assurer la pérennité de l'analyse des interrelations entre individuality et dimension publique et de l'examen critique des tendances actuelles. Un défi de la sociologie est la création de connaissances qui permettent la transformation des institutions de façon à accroître la qualité de vie des aîné(e)s. Les institutions sociales comme la famille, la communauté immédiate et les politiques de sécurité du revenu doivent faire l'objet d'une attention particulière. Il faut aussi s'attarder sur l'implantation de nouvelles structures, politiques et programmes dans le contexte des institutions sociales courantes.