Published online by Cambridge University Press: 09 July 2018
Les vermiculites magnésiennes chauffées durant plus de 24 h à une température de 700°C dans l'air, donnent une phase non gonflante qui est un biopyribole. Les diagrammes de diffraction X obtenus avec un monocristal montrent que ce matériau est constitué de deux phases: une enstatite en épitaxie sur le plan (010) d'un phyllosilicate. Le phyllosilicate a un empilement des feuillets semi-ordonné. Les rangées du plan (h0l) éant entièrement discrètes, la projection x0z a été étudiée par une analyse de Fourier classique à deux dimensions. Les autres rangéés du réseau réciproque sont plus ou moins diffuses dans la direction c*. Le désordre est creéé par une distribution aléatoire de trois translations entre les feuillets adjacents. Les relations structurales existant entre le phyllosilicate et l'enstatite expliquent l'absence de propriétés de gonflement de la phase phyllosilicate du biopyribole.
Mg-vermiculite heated in air at 700°C for more than 24 h gives a non-swelling new phase: a biopyribole. X-ray diffraction patterns obtained from a monocrystal show that it is composed of two phases: an enstatite in epitaxy on the (010) plane of a phyllosilicate. The phyllosilicate has a semi-random layer stacking. The (h0l)* plane presents only discrete reflections, therefore the x0z projection can be obtained by classical two-dimensional Fourier analysis. The other rows of the reciprocal lattice are more or less diffuse in the c* direction. The disorder is created by a random distribution of three translations between the layers. The structural relationship between the phyllosilicate and the enstatite phases accounts for the non-swelling behaviour of the phyllosilicate.