L'exploitation des diagrammes de sélectivité de la montmorillonite, en equilibra avec la phase vapeur délivrée par des solutions aqueuses d'éthane 1-2 diol, permet de montrer que la quantité de diol interfoliaire est supérieure a 25 % et qu'elle est directement reliée à la chaleur d'hydratation des cations compensateurs.
Les cinétiques de désorption, réalisées à plusieurs températures, permettent de retrouver les mèmes résultats, à savoir que l'encombrement moléculaire depend du cation compensateur.
Ainsi, la mesure des surfaces totales des minéraux argileux avec l'éthane 1·2 diol n'a de sens que si, d'une part, on opere toujours avec le mème cation (σm = cte) et, d'autre part, on determine la quantité de diol en contact avec la surface à partir de plusieurs cinétiques de désorption réalisées à différentes temperatures.