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Published online by Cambridge University Press: 27 December 2016
In “A Society of Individuals,” I sketch a society that has no good of its own, no social end, but exists to enable each individual member better to pursue his own good, facilitating cooperation, and resolving the basic Interaction Problem (exemplified by the Prisoner’s Dilemma): that utility-maximization and Pareto-optimization are sometimes incompatible. The orthodox defend the rationality of maximization; I defend Pareto-optimization. I argue that if (per impossible) we could determine the features of our society by prior agreement we would agree to a Society of Individuals, and that we would agree ex ante to some social practice or institution is the best possible justification of it holding for us.
I then sketch some of the main features of the Society. In doing this I assume that members of the Society are not all adherents of contractarianism, but may hold any of a number of reasonable views, which the Society must seek to accommodate. I consider how several alleged rights, such as a right to resources, fare in the Society. And I conclude with the idea that contractarianism, in arguing that each adult member of society enjoys equal citizenship, must afford each the right to participate in choosing and dismissing governments. We may then think the emergence of a Society of Individuals is democracy’s fulfillment.
Dans «A Society of Individuals», j’esquisse une société qui n’a pas de bien propre, pas de fin sociale, mais qui existe plutôt pour permettre à chacun de ses membres de mieux poursuivre son propre bien, facilitant la coopération et résolvant le problème d’interaction de base (illustré par le dilemme du prisonnier), à savoir le fait que la maximisation de l’utilité et l’optimisation Pareto sont parfois incompatibles. Le point de vue orthodoxe défend la rationalité de la maximisation; je défends l’optimisation Pareto. Je soutiens que si (per impossibile) nous pouvions fixer les caractéristiques de notre société par un accord préalable, nous nous entendrions sur une société d’individus, et que le fait que nous nous entendions ex ante sur une certaine pratique sociale ou institution est la meilleure justification possible qu’elle constitue pour nous une norme.
J’esquisse ensuite quelques-unes des caractéristiques principales de cette société. En faisant cela, je suppose que les membres de la société ne sont pas tous adeptes du contractarianisme, mais qu’ils peuvent soutenir différentes conceptions raisonnables que la société doit chercher à accommoder. Je considère la façon dont plusieurs prétendus droits, comme un droit à certaines ressources, seraient vus dans la société. Et je conclus avec l’idée que le contractarianisme, en faisant valoir que chaque membre adulte de la société doit bénéficier d’une citoyenneté égale, doit permettre à chacun de participer au choix et à la destitution des gouvernements. On peut alors penser que l’émergence d’une société d’individus constitue l’accomplissement de l’idéal démocratique.