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Published online by Cambridge University Press: 04 March 2013
La critique sellarsienne du «mythe du donné» touche en son cœur le projet empiriste fondationnaliste, dont elle entend néanmoins sauvegarder les intuitions épistémologiques et ontologiques saines. Pour ce faire, les difficultés dirimantes soulevées par l’usage de la notion de donné doivent être d’abord clairement identifiées, puis désamorcées. Ceci aboutit à la fois à une redéfinition précautionneuse du donné comme un concept non épistémologique, et à une révision de la conception traditionnelle du rapport entre observation et théorie, connaissance directe et connaissance inférentielle.