Déclaration d’intérêts
L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
Published online by Cambridge University Press: 17 April 2020
La dépression est une maladie fréquente dont le cours évolutif peut être péjoratif avec une réponse partielle à la pharmacothérapie et la psychothérapie. Depuis l’avènement des neurosciences, et son essor dans l’étude des pathologies mentales, de nouvelles hypothèses physiopathologiques sur la maladie dépressive ont pu être testées. L’ensemble de ces travaux a permis d’identifier des réseaux cérébraux préfronto-limbiques dont l’implication apparaît centrale dans la physiopathologie de la dépression ainsi que les mécanismes sous tendant la réponse thérapeutique. Certaines cibles impliquées dans les mécanismes de réponse thérapeutique ont fait l’objet de développement de techniques récentes de neuromodulation électives telles que la stimulation magnétique transcrânienne ou la stimulation cérébrale profonde. Plus récemment, le neurofeedback intègre les approches neurobiologiques et psychothérapeutiques grâce à l’IRM fonctionnelle ou l’électro-encéphalographie en temps réel. Cette technique propose de moduler l’activité cérébrale de façon ciblée et ainsi de permettre au patient d’auto contrôler des activités cérébrales pathologiques affectant les voies de régulation de l’humeur et des émotions avec des répercussions cliniques. Le développement du neurofeedback permet de relever de nombreux défis tant du point de vue technologique que conceptuel dans l’approche du traitement du trouble dépressif afin de proposer des protocoles optimisés. Ces approches innovantes, non invasives, à l’interface entre la psychothérapie et les neurosciences, offrent une perspective d’avenir pour une prise en charge personnalisée de la dépression.
L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
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