IntroductionL’anhédonie, perte d’intérêt et de plaisir, est l’un des symptômes principaux de l’épisode dépressif majeur.
MéthodesMille cinq cent treize patients traités par agomélatine ont été inclus dans une étude non interventionnelle, pendant une période de 10 à 12 semaines avec des évaluations à l’inclusion, 6 et 10–12 semaines à l’aide des échelles QIDS-SR, MADRS, SHAPS, CGI et SDS.
RésultatsÀ l’inclusion, les scores moyens QIDS-SR et MADRS étaient respectivement de 17,5 ± 4,2 et 32,7 ± 7,1. Le score SHAPS moyen était de 9,8 ± 3,6, et 86,8 % des patients avaient un score SHAPS > 5, considéré comme une anhédonie sévère. Le score total SDS était de 22,2 ± 4,6. À la dernière visite, les scores QIDS et MADRS avaient diminué respectivement de–11,1 ± 5,6 et de–21,3 ± 9,3, p < 0,0001. Les taux de réponse (amélioration de 50 % du score) étaient respectivement de 74,4 % et de 77,5 % à la QIDS et à la MADRS. Un pour centage de 48,2 % des patients étaient en rémission (QIDS-SR < 6) et 51,9 % avaient un score MADRS ≤ 10. Tous les sous-scores QIDS étaient significativement améliorés, principalement les items « humeur » et « implication dans les activités ». Le score à l’échelle SHAPS était diminué significativement :–7,0 ± 4,6 (p < 0,0001). L’amélioration du score SDS était significative (p < 0,0001) pour les trois dimensions. La corrélation entre l’amélioration de l’anhédonie et l’amélioration du fonctionnement était forte (r = 0,642 ; p < 0,0001).
ConclusionLa prévalence de l’anhédonie est élevée chez les patients déprimés. L’anhédonie est associée à la sévérité de la dépression et aux troubles fonctionnels. L’agomélatine améliore efficacement l’humeur, l’anhédonie et le fonctionnement.
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