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Published online by Cambridge University Press: 16 April 2020
Le recueil d’information jusqu’à la mise en place d’une contraception suivie par les patientes en santé mentale est un problème complexe. La mise en place d’une EPP sur la contraception et le diagnostic d’une grossesse au moment de l’admission nous a paru pertinente afin d’améliorer la prise en charge de ces patientes et prendre en compte les recommandations en vigueur. L’objectif principal était d’améliorer le repérage d’une grossesse au moment de l’admission. Les objectifs secondaires étaient :
– améliorer la mise en place d’une contraception ;
– prendre en compte les modalités de contraception en tenant compte des recommandations de la HAS ;
– sensibiliser les soignants aux risques tératogènes de certains médicaments.
Pour mener notre EPP nous avons réalisé un audit clinique sur 80 dossiers de patientes âgées de 15 à 50 ans hospitalisées depuis au moins sept jours.
– 65 % des dossiers, il y a un résultat de ΔHCG ;
– 37 % des dossiers, il y a une information sur les antécédents gynécologiques ;
– 27 % des dossiers, il y a une information sur la contraception.
Cette EPP a souligné la nécessité d’un meilleur recueil d’information autour de la contraception et du diagnostic d’une grossesse éventuelle. Elle a permis l’élaboration d’un plan d’action visant à sensibiliser les équipes soignantes, à systématiser le recueil d’information sur la contraception en cours, à prendre en compte les recommandations de la HAS sur la contraception, à mieux connaître les risques tératogènes de certains médicaments.
La prescription d’une contraception doit comprendre l’ensemble de ces aspects d’autant plus que les données récentes soulignent les risques tératogènes de certains médicaments : acide valproïque, paroxétine, lithium, carbamazépine, etc. Des fiches de bon usage vont être élaborées par la PUI et diffusées aux soignants.
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