Le Metacognitions Questionnaire-30 (MCQ-30), développé par Wells et Cartwright-Hatton (2004) [1], est une échelle de mesure multidimensionnelle de facteurs métacognitifs impliqués dans le développement et la persistance de troubles psychiques. La théorie définitoire inhérente à cette échelle est résumée par Wells et Matthews [2] dans le modèle Self-Regulatory Executive Function (S-REF). Dans la dépression, une rumination pathogène serait induite par des pensées (croyances métacognitives évaluées par le MCQ-30) et des stratégies de contrôle qui perpétuent une cognition et des stratégies de coping inadaptées. Le but de notre étude est d’adapter et de valider une version française du MCQ-30 en évaluant ses propriétés psychométriques dans un échantillon de patients qui ont un diagnostic de dépression.

L’adaptation française de l’instrument a été réalisée après une traduction back-forward permettant une bonne validité de face. Elle est en cours de passation dans un échantillon de patients hospitalisés ayant un diagnostic de dépression établi selon les critères du DSM 4 TR. Le nombre de sujets nécessaires est estimé à 150 [3]. Une analyse factorielle confirmatoire permettra de vérifier la structure dimensionnelle à 5 facteurs retrouvée dans l’étude de validation de la version originale. Pour l’évaluation de la validité convergente, nous étudierons la corrélation des différents facteurs du MCQ-30 avec une mesure de l’anxiété d’état (Penn State Worry Questionnaire), de la rumination (Rumination on Sadness Scale), et de la dépression (Beck Depression Inventory). Hypothèses sur le comportement de l’échelle : en accord avec les validations étrangères, nous supposerons une corrélation positive et significative de la MCQ-30 avec les échelles sus-citées.

Des résultats partiels seront présentés et discutés à la lumière de la taille de l’échantillon.

Gender identity disorder is an emergent and important disorder which may lead to devastating consequences and comorbidities if proper treatment approaches are not used.

We planned showing the improvements in patients’ life in multilple domains after sex reassignment surgery (SRS).

In our research we focused on changes experienced by people who gained new gender identity with sex reassignment surgery.

We interviewed at least one year after the operation with 20 sex reassigned transsexuals (SR-T) who were once on SRS programme of Istanbul University Psychiatry Department Psychoneurosis and Psychotherapy Unit and who had confirmative rapports for surgery and we also interviewed with 50 non-sex reassigned transsexuals (NSR-T) who applied to the same unit for SRS programme.

Worries about gender discrimination and gender victimization were lower, but worries of being uncovered about transgender identity were higher in SR-T group. SR-T group scored lower on Family Assessment Device, 4th and 5th items of Arizona Sexual Life Scale and total points excluding the 3rd item (item for penile erection and vaginal lubrication), but scored higher on Multi Dimensional Scale for Perceived Social Support, Coopersmith Self Esteem Scale and psychological subscale of World Health Organization Quality of Life Scale-Brief Form.

The SRS used in the treatment of transsexuality releases the conflict and makes the transformation on official gender and is associated with improvements in quality of life, self esteem, family support, sexual life satisfaction and interpersonal reliationships and reduction in worries about gender discrimination and gender victimization.

Les symptômes dépressifs subsyndromiques dans le trouble bipolaire sont fréquents, et semblent être présents indépendamment de la durée de la maladie et de la polarité du dernier épisode. D’après plusieurs auteurs, la persistance de symptômes dépressifs minimes pourrait expliquer l’écart entre la rémission syndromique et la rémission fonctionnelle.

Il s’agissait d’une étude transversale réalisée auprès des patients bipolaires type I euthymiques et suivis en ambulatoire. Le recueil des données s’est fait au moyen d’une fiche qui comportait les données sociodémographiques et cliniques, la mesure de la phase thymique à l’aide de l’échelle de dépression de Hamilton et l’échelle de manie de Young et le Functioning Assessment Short Test.

Plus de la moitié de la population (53,3 %) avait une déficience fonctionnelle globale. La majorité des domaines spécifiques du fonctionnement étaient touchés. Nous avons trouvé un score HDRS relativement élevé (2,03 ± 2,3) en comparaison avec le score YMRS (0,6 ± 1,2). Le fonctionnement global était associé à l’âge (p = 0,025), au niveau scolaire (p = 0,027), à l’activité professionnelle (p = 0,001), au nombre d’épisodes maniaques (p = 0,013) et dépressifs (p = 0,003), au nombre d’hospitalisations (p = 0,023) ainsi qu’à un score HDRS plus élevé.

Les symptômes subsyndromiques qui persistent en périodes intercritiques de la maladie bipolaire sont fréquents, et ont un mauvais pronostic fonctionnel. Ils mettent en évidence le profil chronique et sévère de la maladie bipolaire, et la nécessité d’introduire des interventions thérapeutiques axées sur les symptômes dépressifs résiduels dans le but d’améliorer le fonctionnement.

To examine psychological distress and quality of life in patients with medically unexplained symptoms (MUS) compared to those with medically explained symptoms (MES) in a primary care setting in Karachi, Pakistan.

472 patients attending a GP clinic in Karachi completed questionnaires to assess somatic symptoms, anxiety, depression, and quality of life. The patients’ GP recorded whether the complaint was medically unexplained or medically explained.

Patients with MUS were more likely to be employed (p=0.01) educated to a higher level (p<0.001), have less difficulty meeting day-today need (p=0.05) and have a higher percentage of people showing concern and interest in what they are doing (p<0.001). In addition, they have fewer problems with mobility (p=0.001), with usual activities (p=0.05), with pain/discomfort (p=0.004) and with anxiety/depression (p<0.001). They have a smaller number of family members (p=0.05), a higher income (p=0.019), a lower level of depression (p=0.05) and a lower number of life events (p<0.001). In terms of significant independent risk factors for medically unexplained symptoms, there were three such risk factors, the number of life events (OR 0.88, p<0.001), problems with anxiety/depression as measured on the EQ-5D (OR 0.53, p=0.003) and the amount of concern shown by people (OR 1.82, p=0.006).

Compared to people with MES, those with MUS had experienced less psychological distress and better health-related quality of life. Furthermore, those with MES had higher scores on the life events checklist and were more likely to come from larger families, be illiterate, unemployed and to have financial problems.

Des dysfonctions sexuelles sont classiquement décrites dans la dépression ou comme effet secondaire des psychotropes. Cependant, peu de travaux ont étudié le comportement sexuel des patients bipolaires stabilisés. L’objectif de cette étude est de comparer, en phases euthymique et dépressive, la fonction sexuelle des patients bipolaires aux patients avec trouble dépressif (TD) et aux sujets contrôles dans le but de stimuler l’intérêt et le débat dans ce domaine peu connu.

Les informations sur la fonction sexuelle ont été collectées à l’aide des questionnaires CSFQ-M et IIEF chez l’homme, CFSQ-F et BISF-W chez la femme. L’effet des psychotropes sur la sexualité a été évalué par le PRSexDQ.

Quatre-vingt deux patients (26 bipolaires euthymiques, 28 TD euthymiques, 12 bipolaires déprimés, 16 TD déprimés) ont été inclus et 24 sujets contrôles. Les patients euthymiques bipolaires et avec TD ne diffèrent pas significativement à l’hétéro-évaluation par le CSFQ des sujets contrôles, bien qu’ils soient plus impactés dans leur sexualité. En effet, 38,5 % des patients bipolaires euthymiques, 39,3 % des patients avec TD euthymiques et 25 % des sujets contrôles ont une dysfonction sexuelle. Les hommes bipolaires euthymiques ont une fréquence significativement plus élevée de dysfonction érectile à l’IIEF (100 %) que les TD euthymiques (66,7 %) et les sujets contrôles (22,2 %) (p = 0,001). Parmi les patients traités par psychotropes, 35 % ont déclaré avoir un problème sexuel secondaire à leur traitement, dont 48 % en ont parlé spontanément avec leur médecin.

Nos résultats suggèrent l’importance d’évaluer les dysfonctions sexuelles des patients bipolaires y compris en phase euthymique. D’autres investigations sur des échantillons plus grands seraient nécessaires pour clarifier les aspects particuliers du comportement sexuel des patients bipolaires.

Among minority patients with depression, enrollment in CCM and higher baseline PHQ-9 score independently predict remission. CCM effectively achieved and sustained remission compared to usual care. Adaptation of this model across various population groups should be considered.

Certain baseline characteristics are significantly different between minority and non-minority patients with depression; however, both groups achieved effective remission under CCM. The odd of 6 month remission, although lower among minority patients, is not statistically significant.

Les malades de psychiatrie meurent 25 ans plus tôt que la population générale, en particulier de maladies cardiovasculaires dont un des facteurs de risque est le syndrome métabolique. Les psychiatres sont souvent les seuls médecins à prendre en charge les patients hospitalisés dans des services psychiatriques, avec une approche somatique limitée.

Nous avons réalisé une étude observationnelle de novembre 2013 à juillet 2014 afin d’établir un profil des sujets pris en charge en psychiatrie au CHU de Martinique (CHUM).

Notre objectif principal est de décrire le profil des personnes hospitalisées dans le service de Psychiatrie du CHUM : comorbidités somatiques (dont syndrome métabolique) et psychiatrique, niveau socio-économique, histoire de vie (avec recherche de traumatisme).

Cent quarante-quatre dossiers ont été documentés ; 62 % de femmes et 38 % d’homme avec une moyenne d’âge de 46 ans [18 ; 79]. 68 % de la population est créoles martiniquais et 17 % métropolitains. 85,7 % présentent des troubles somatiques (moyenne 2,2) et se répartit comme suit : 31 % problème cardiaque, 26 % endocrinologique, 16 % respiratoire, 25 % appareil locomoteur, 17 % maladie du système nerveux, 16 % appareil génito-urinaire et 28 % autres. 18 % présentent un syndrome métabolique. Nous ne retrouvons pas dans cette étude préliminaire de maladies psychiatriques prédisposantes pour développer un syndrome métabolique. Nous ne retrouvons pas non plus de lien entre l’histoire de vie traumatique avec diagnostic d’état de stress post-traumatique et la présence d’un syndrome métabolique (Chi2 et tests exact de Ficher).

Ces résultats soulignent la nécessité de sensibiliser les professionnels en psychiatrie sur la nécessité d’identifier les facteurs de risque de pathologie somatique (notamment métabolique et cardio-vasculaire) et de développer un réseau de prise en charge multidisciplinaire pour les patients hospitalisés en psychiatrie.

To assess cerebrospinal fluid (CSF) β-site amyloid precursor protein (APP)-cleaving enzyme 1 (BACE1) activity in relation to Alzheimer's disease (AD) and to correlate the enzyme activity with protein markers of APP metabolism and axonal degeneration.

BACE1 activity and protein concentrations were measured and analysed in 342 participants of the AD Neuroimaging Initiative, including 99 normal controls, 75 stable mild cognitive impairment (MCI), 87 progressive MCI and 79 AD dementia cases. All statistical analyses were Bonferroni corrected for multiple comparisons.

No significant differences between controls and any of the three patient groups were detected for BACE1 activity and soluble APP (sAPP)β concentrations in CSF. Significant correlations with BACE1 activity were found for CSF APPβ and total tau in all four groups; and for CSF phosphorylated tau181 in all groups but the progressive MCI group. There were no correlations for CSF amyloid β (Aβ)1–42 nor for plasma Aβ1–42 and Aβ1–40.

The consistent correlation between BACE1 activity and sAPPβ supports their role as biomarkers of target engagement in clinical trials on BACE1 inhibition.

Vingt-huit patients hospitalisés pour un épisode dépressif unipolaire ou bipolaire ont été inclus, (23 femmes, 5 hommes) âgés de 32 à 61 ans. Ils ont été évalués à l’aide de la MADRS et de l’EETP. Les corrélations entre les scores à la MADRS et ceux du plaisir anticipatoire et du plaisir consommatoire ont été analysées avec le test non paramétrique de Spearman.

Le score MADRS est inversement corrélé avec le score du plaisir consommatoire chez les patients avec un trouble dépressif unipolaire alors qu’il inversement corrélé avec le score du plaisir anticipatoire chez les patients bipolaires.

Dans les dépressions bipolaires, l’anhédonie a une forme différente de celle rencontrée dans la dépression unipolaire. Cela pourrait signifier que la dépression bipolaire est plus en rapport avec un déficit motivationnel comme dans la schizophrénie. Cette étude montre aussi l’intérêt d’une utilisation plus systématique de l’échelle EETP dans les troubles thymiques. Cela pourrait aider à orienter l’action thérapeutique sur les mécanismes de l’éprouvé du plaisir ou sur ceux de la motivation.

Les états mixtes sont très fréquents bien que largement sous-identifiés. Ils posent un réel problème de caractérisation clinique, mais aussi physiopathologique. Leurs caractéristiques, en particulier évolutives, justifient une attention toute particulière.

Le but de notre étude est d’étudier les aspects cliniques évolutifs et pronostiques des états mixtes.

Nous avons réalisé une étude transversale rétrospective descriptive sur les dossiers de 77 patients atteints d’un trouble bipolaire. Notre étude s’est déroulée entre le mois de septembre 2004 et le mois de septembre 2013.

La prévalence des patients ayant présenté un accès mixte parmi les admissions pour trouble bipolaire pendant la période de l’étude était de 32,35 %. L’âge moyen de nos patients était de 38,08 ans. Le sexe ratio est de 1,26. La moyenne d’âge de début de la maladie de nos patients est de 26 ans. Les antécédents de tentatives de suicide (TS) existaient dans 30 cas (39 %) Une consommation abusive de substances est retrouvée dans 42cas (54,5 %). La moyenne d’âge de début de la maladie de nos patients est de 26 ans. La moyenne du nombre total des hospitalisations était de 5,44 hospitalisations. La moyenne de la durée totale en jours d’hospitalisations était de 73,73 jours.

La reconnaissance de ces états mixtes et le recours au traitement approprié sont nécessaires pour améliorer le pronostic de la maladie et la qualité de vie des patients.

To analyze the manifestations of adjustment to aging (AtA) and subjective age (SA) identified by older adults and to investigate the latent constructs that can work as major manifestations in AtA and SA in an older Portuguese and Romanian population.

Measures were completed, using a variety of culturally appropriate methods, including demographics and interviews. Complete data were available for 64 older adults aged between 72–99 years (M=80.1; SD = 5.8). Data was subjected to content analysis. Representation of the associations and latent constructs were analyzed by a Multiple Correspondence Analysis (MCA).

The most prevalent response of the interviewed participants for AtA was’Accomplishment, personal fulfillment, and future projects’ (24.1%).’With apprehension’ (33.3%) was identified as the most frequent SA response. Findings showed a model for each nationality. AtA and SA for Portuguese elderly were explained by a three-factor model:’conciliated’,’young-at-heart’ and’involved’. A three-dimension model formed by’satisfied’,’attentive’ and’concerned’ was indicated as a best-fit solution for Romanian elderly.

AtA and SA are strongly explained by increased likelihood of specific constructs in its definition. AtA was differently related to SA in older adults in both samples.

This study aims at exploring a structural model of satisfaction with life's (SWL) predictors in a cross-national sample of older adults.

A community-dwelling sample of 1,234 older adults was assessed regarding SWL, sense of coherence (SOC) and socio-demographic, lifestyle and health-related characteristics. Structural equation modeling was used to investigate a structural model of the self-reported SWL, comprising SOC, socio-demographic characteristics (age, sex, education, marital and professional status, household, adult children, income, living setting and religion), lifestyle and health-related characteristics (physical activity, recent disease and medication).

Significant predictors are SOC (β = .733; p < .001), religion (β = .725; p < .001), income (β = .551; p < .001), adult children (β = .546; p < .001), education (β = −.403; p < .001), living setting (β = −.292; p < .001) and medication (β = −. 197; p < .001). The variables accounted for 24.8% of the variability of SWL. Moreover, differences between the four nationality groups (F(3, 671) = 3.671, p = .066) were not found concerning SWL.

Sense of coherence is the strongest predictor of self-reported SWL. Other predictors are religion, income, adult children, education, living setting and medication. The four nationalities did not present significant differences, concerning SWL. This study highlights the factors that influence older adults’ SWL, namely, SOC, religion and income, as promoters of aging well, within a salutogenic model of health for older populations.

Les symptômes dépressifs subsyndromiques dans le trouble bipolaire sont fréquents, et semblent être présents indépendamment de la durée de la maladie et de la polarité du dernier épisode. D’après plusieurs auteurs, la persistance de symptômes dépressifs minimes pourrait expliquer l’écart entre la rémission syndromique et la rémission fonctionnelle.

Il s’agissait d’une étude transversale réalisée auprès des patients bipolaires type I euthymiques et suivis en ambulatoire. Le recueil des données s’est fait au moyen d’une fiche qui comportait les données sociodémographiques et cliniques, la mesure de la phase thymique à l’aide de l’échelle de dépression de Hamilton et l’échelle de manie de Young et le Functioning Assessment Short Test.

Plus de la moitié de la population (53,3 %) avait une déficience fonctionnelle globale. La majorité des domaines spécifiques du fonctionnement étaient touchés. Nous avons trouvé un score HDRS relativement élevé (2,03 ± 2,3) en comparaison avec le score YMRS (0,6 ± 1,2). Le fonctionnement global était associé à l’âge (p = 0,025), au niveau scolaire (p = 0,027), à l’activité professionnelle (p = 0,001), au nombre d’épisodes maniaques (p = 0,013) et dépressifs (p = 0,003), au nombre d’hospitalisations (p = 0,023) ainsi qu’à un score HDRS plus élevé.

Les symptômes subsyndromiques qui persistent en périodes intercritiques de la maladie bipolaire sont fréquents, et ont un mauvais pronostic fonctionnel. Ils mettent en évidence le profil chronique et sévère de la maladie bipolaire, et la nécessité d’introduire des interventions thérapeutiques axées sur les symptômes dépressifs résiduels dans le but d’améliorer le fonctionnement.

This research aims to explore a causal model of subjective well-being predictors in a cross-cultural older population.

Measures were completed using a variety of culturally appropriate methods, including mail-outs, self-administration and interviews. For the purposes of this study, the Positive and Negative Affect Schedule (PANAS), the Satisfaction with Life Scale (SwLS), the Adjustment to Aging Scale (ATAS) one measure of cognitive functioning - the Mini-Mental State Examination (MMSE) and demographics, were included. All variables had fewer than 1% missing values and complete data were available for 709 older adults (M = 82.4, SD = 6.45, (range 74–102)) from eight different nationalities. Structural equation modeling was used. Controlling for age, gender and country of origin, we assessed the level of subjective well-being of elderly people, and its predictors.

Subjective well-being is predicted, not only by age progression, but also by adjustment to aging, among other variables. Age was significantly associated with cognitive impairment (β = .387; p = .003) and perception of health (β =− .172; p = .004). All estimates were statistically significant (p<.01).

Subjective well-being appears to be a catalyst to attitudinal markers of maturity and internal development, across cultures. This study highlights the predictors of subjective well-being in older age, warranting further study across cultures among frailer populations over time. Recommendations for future research on older adults’ well-being measures and clinical practice are also presented.