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Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
A socio-economic study was executed in South East Niger to determine the conditions under which a novel mycopesticide based on the fungus Metarhizium flavoviride could be introduced for locust and grasshopper control as a possible alternative reducing the use of synthetic chemicals. From the interviews, all farmers estimated locusts and grasshoppers to be one of three major pests. The survey revealed that 93.8% of the farmers conduct collective pesticide applications. About 45.5% of the farmers received support from the brigades, at least once. The remaining farmers (54.5%) were not assisted by the brigades due to a lack of pesticides. Farmers estimate that the choice of any pesticide greatly depends upon its knock-down ability (57.5%) or the numbers of cadavers found after a treatment (42.5%). Most farmers (82%) consider the government to be responsible for locust and migrant grasshoppers control. On average, farmers were willing to pay US$ 1.00 per ha per year, to protect their crops.
Une enquête a été réalisée en vue d'étudier les conditions socio-économiques et techniques dans lesquelles serait introduit un mycopesticide pour remplacer les produits chimiques utilisés contre les criquets. De cette étude il ressort que pour les gens enquêtés, les sauteriaux constituent un des trois principaux ravageurs de cultures. La lutte anti-acridienne se fait de manière collective (93,8% des cas) et 45,5% des paysans enquêtés affirment avoir bénéficié d'au moins une assistance de la brigade phytosanitaire du village. Les autres (54,5%) n'avaient pas pu en bénéficier à cause du manque de pesticides. Un pesticide est choisi en fonction de sa rapidité à tuer les criquets pour 57,5% des agriculteurs, et son efficacité (le nombre de cadavres observés après un traitement) pour 42,5% d'entre eux. La majorité (82%) des agriculteurs considèrent le traitement contre les acridiens comme une responsabilité du gouvernement. Les paysans pourraient en moyenne consentir 1 $ US par ha/an, pour la protection de leurs cultures.