Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
Newly deposited Glossina morsitans morsitans larvae were chilled over ice and inoculated with 1 μ1 of either virus suspension derived from Glossina pallidipes salivary gland homogenate or sterile tsetse physiological saline. They were allowed to pupariate and then maintained at 25°C, 70% r.h. until soon after emergence when their salivary glands were examined for enlargement and presence of virus particles. Teneral G. m. morsitans which received the virus inoculum (n = 135) as larvae all became infected as revealed by gross hypertrophy of their salivary glands and ultrastructural manifestation of virus particles within the glandular epithelial cells and lumina. In the control group, which received the tsetse physiological saline (n = 91), only 1.1% of the flies showed the salivary gland enlargement, a level equivalent to the prevalence of virus infection normally detectable in the G. morsitans colony. This technique opens the way for testing the biocontrol potential of this virus. The DNA virus from G. pallidipes is clearly infective to G. morsitans morsitans, suggesting that the hypertrophied, chalky-white salivary glands, reported in various Glossina spp., are a manifestation of infection by one and the same virus.
Les larves de Glossina morsitans morsitans nouvelement déposées étaient refroidies sur la glace et inoculées avec 1 μl soit d'une suspension de virus provenant d'homogenat de glandes salivaires de Glossina pallidipes ou d'une solution physiologique sterile de tsétsé. Les larves se sont transformées en pupes puis maintenues à une temperature de 25°C et une humidité relative de 70 % jusqu' à l'émergence lorsque leur glandes salivaires étaient examinées pour la présence des virus. Tous les 135 jeunes G. m. morsitans provenant des larves ayant été inoculées par des virus ont subit I'infection commerévelé par I'hypertrophie des glandes salivaires et la manifestation ultrastructurale des particules des virus au niveau des cellules épitheliales glandulaires et du lumen. Quant aux mouches tsétsé qui n'ont reçu que la solution physiologique (et utilisés comme contrôle), seulement 1,1% de 91 jeune G. m. morsitans ont montré I'agrandissement des glandes salivaires, un niveau équivalent à l'incidence de l'infection du virus normalement rencontrée dans la colonie de G. morsitans. Le succès de cette technique ouvre une voie pour tester, I'utilisation de ce virus comme agent potentiel dans la lutte biologique. Le virus ADN provenant de G. pallidipes sans doute infecte G. m. morsitans. Ceci suggère que les glandes salivaires hypertrophiées observées chez différentes espèces de Glossines sont des manifestations d'infection causées par le méme virus.