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Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
The use of biogeographical techniques for monitoring, mapping and predicting seasonal changes in the distribution of migrant noctuid moths in a country or region, can lead to timely and effective control of infestations of the larvae of international pest species like the African armyworm, Spodoptera exempta (Wlk.); the American bollworm, Heliothis armigera (Hub.); the Black cutworm, Agrotis ipsilon (Hufn); the cotton leafworm, Spodoptera littoralis (Boisd.) etc., and hence to the protection of crops and pasturelands. Methods of data collection include the establishment of national and regional networks of monitoring devices such as light and pheromone traps, and the introduction of regular or periodic standard procedures for recording, reporting and assessing infestations of larvae. Techniques for collecting and analysing the data include the use of: (a) dots, circles or similar marks on topographic or weather maps to plot the occurrence of moths and/or larvae at the latitudes and longitudes of outbreak sites, followed by the dates when infestations were confirmed; (b) numerical symbols (e.g. 1–12 for January to December) on the above maps in order to summarize periodic (e.g. monthly) shifts in the distribution of populations within or across neighbouring countries; (c) colour codes or other graphic symbols to plot maps of pest distribution and migration over the required time-scale, followed by the study of appropriate synoptic weather charts, particularly streamline wind charts showing surface and low-level wind convergence zones over the distribution areas. Successful application of these techniques have included studies of changes in the distribution and migration of: (a) A. ipsilon worldwide; (b) Desert locust in Africa and Asia; (c) S. exempta in Africa and S.W. Arabia etc. In the 1981/82 outbreak season, for example, dots (•) were used to map out and date south-to-north displacement of populations of S. exempta across eastern Africa from Tanzania to Ethiopia between November 1981 and June 1982; while in 1980/81, numbers (1–12 for January-December) were plotted to summarize outbreaks developing between Ethiopia and Tanzania. Successful monitoring and assessment of mass movement of moths between Tanzania, Kenya and Uganda early in the 1981/82 season, for example, enabled the Armyworm Forecast Service to issue accurate forecasts for the first cross-border migrations of moths between the three countries from the second week of February 1982, leading to effective control of larvae to save cereal crops, sugar-cane and pasture grasses in East Africa.
L'utilisation des téchniques biogéographiques pour la surveillance, la présentation cartographique et la prévision des changements saisonniers dans la distribution des noctuelles migratrices, sur le plan national ou régional, peut mener à une lutte prompte et efficace contre les infestations de larves nuisibles des espèces internationales come la chenille légionnaire Spodoptera exempta (Walk.), la chenille de la capsule (“bollworm”) Heliothis armigera (Hub.), le coupeur des tiges Agrotis ipsilon (Hufn.), le défoliateur S. littoralis (Boisd.), etc, et donc à la protection des récoltes et des pâturages.
Les méthodes de rassemblement des données comprennent l'établissement des réseaux nationaux ou régionaux d'appareils de surveillance comme les pièges lumineux ou les pièges à phéromone, et l'introduction des procédures de normalisation régulières et saisonnières pour l'enregistrement, le rapportage et l'évaluation des infestations larvaires.
Les techniques pour l'analyse et la présentation des données comprennent: (a) Sur une carte topographique ou météorologique, indiquer par des points, des cercles ou autres signes pareils l'endroit exacte de chaque infestation larvaire ou de papillons, avec la date d'observation, (b) Sur une telle carte, indiquer par des chiffres la distribution périodique de la population d'une espèce à l'interieur d'un pays ou à travers les pays limitrophes (par exemple, 1–12 peuvent représenter les mois de janvier à décembre). (c) Sur une carte géographique, indiquer par symboles graphiques ou en couleur la distribution de l'espèce nuisible pendent la période exigée; ensuite étudier les cartes météorologiques pour la même période, en particulier les cartes qui montrent les directions du vent et les zones de convergence à la surface et à basse altitude des aires de distribution des insectes, pour analyser les routes des migrations.
Ces techniques ont été employées avec succès dans l'étude de la distribution saisonnière et les migrations de l' A. ipsilon dans le monde entier, du criquet pélérin Schistocerca gregaria (Forsk.) en Afrique et en Asie, et le S. exempta en Afrique et dans le sud-ouest de l'Arabie. Par exemple, pour la saison de recrudescence de 1981–1982, on a indiqué chaque exemplaire de la population de S. exempta avec un point (•) et la date, pour montrer le déplacement du sud au nord à travers l'Afrique orientale de la Tanzanie jusqu'à l'Ethiopie pour la période novembre 1981 à juin (1982). Au contraire, pour l'année 1980–1981, on a écrit surla carte les numéros 1 à 12 pour représenter les mois de janvier à décembre aux endroits où avaient développé des populations de la même espèce, mais en direction inverse, de l'Ethiopie vers la Tanzanie.
D'ailleurs, la bonne surveillance et l'évaluation des déplacements en masse des papillons de cette espèce entre la Tanzanie, le Kenya et l'Ouganda au-commencement de la saison de recrudescence de 1981–1982, a permis au Service de Prévisions à fournir des prévisions exactes des premières migrations à travers les frontièrs entre ces trois pays, dès la deuxième semaine de février. Par consequent, la lutte efficace contre les larves a protégé les récoltes céréalières, la canne à sucre et les pâturages en Afrique de l'Est.