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La contribution de l'empereur Açoka Maurya au développement des idéaux humanitaires dans la conduite de la guerre

Published online by Cambridge University Press:  19 April 2010

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Le colonel Gerald Draper (1914–1989) fut le plus grand spécialiste du droit humanitaire de sa génération au Royaume-Uni, mondialement reconnu par la communauté du droit de la guerre. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il fut l'un des procureurs militaires aux procès des criminels de guerre en Allemagne. Retraité des services juridiques de l'Armée britannique, il devint un universitaire distingué, dont la dernière fonction fut celle de professeur de droit à l'Université du Sussex. Le colonel Draper participa à de nombreuses conférences internationales de la Croix-Rouge ainsi qu'à la Conférence diplomatique qui élabora les Protocoles additionnels de 1977.

Type
Histoire des idées humanitaires
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1995

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References

1 On sait, par exemple, que Chandragupta se reposait beaucoup sur l'un de ses conseillers en qui il avait une grande confiance, un ministre brahmane — un Chanakya — qui avait été marchand de parfums. Ce conseiller offrit à l'empereur une assistance et un savoir-faire considérables lors de la conception du système de gouvernement des Mauryas.

2 Il s'agit de quatorze Edits principaux, de sept Edits mineurs gravés dans la pierre et de deux Edits concernant la guerre contre les Kalingas, ainsi que de sept Edits principaux et de quatre Edits mineurs gravés sur des piliers.

3 Voir l'Edit XIII (vers 257 av. J.-C.), aussi appelé «Edit sur le roc» ou «Edit de la conquête».

4 Edit XIII (environ 257 av. J.-C.)

5 «… cent cinquante mille personnes ont été … emmenées en captivité, cent mille ont été massacrées et des centaines de milliers d'autres ont perdu la vie (lors de la conquête des royaumes Kalingas) …Si un centième ou un millième du nombre de personnes qui ont alors été tuées devaient aujourd'hui subir le même sort, ce serait un motif de regret pour la personne sacrée du Souverain». Edit XIII, vers 257 av. J.-C.

6 Edit XIII (vers 257 av. J.-C.)

7 Deux idées bouddhistes se combinent ici: premièrement, c'est un plus grand péché de tuer ou de faire souffrir une personne sainte ou bonne que de tuer ou de faire souffrir une personne mauvaise; deuxièmement, toutes les religions enseignent aux hommes qu'ils doivent être bons, aussi ne doit-il y avoir aucune persécution religieuse (Note des éditeurs).

8 Voir, en particulier, l'Edit I (vers 256–255 av. J.-C.), l'Edit II (vers 256–255 av. J.-C.) et l'Edit XIII (vers 257 av. J.-C.).

9 Edit XIII (vers 257 av. J.-C.).

10 Edit XIII (vers 257 av. J.-C.).

11 Edit XIII (vers 257 av. J.-C.).

12 Edit II (vers 256–255 av. J.-C.), intitulé «Edit des provinciaux — Devoirs des fonctionnaires de l'empire à l'égard des provinciaux».

13 «Quelles que soient mes opinions, je désire qu'elles soient prises en compte et mises en pratique par certains moyens. A mon sens, le principal moyen de parvenir à cette fin sont les instructions que je vous donne, car vous avez la charge de plusieurs milliers d'êtres vivants dont vous pouvez me gagner l'affection. Vous ne comprenez toutefois pas complètement la portée de cette vérité. Certains d'entre vous, par chance, se conforment aux préceptes, mais partiellement, pas entièrement. Veuillez vous assurer que le principe de gouvernement est bien établi … mais il arrive que des individus subissent l'emprisonnement ou la torture sans motif valable, ce qui affecte profondément beaucoup d'autres personnes. En ce cas, vous devez désirer que justice soit rendue. Cependant, certaines dispositions naturelles s'opposent au succès — ce sont la convoitise, l'absence de persévérance, la paresse et l'indolence. Vous [les fonctionnaires] vous devez désirer que de telles dispositions ne soient pas les vôtres. La clé du succès, c'est la persévérance et la patience dont vous ferez preuve en mettant en œuvre ce principe de gouvernement. Un homme indolent ne peut pas se décider à progresser, pourtant il est nécessaire de progresser. De la même façon, vous devez vous efforcer de faire votre devoir et vous souvenir ‘Voici ce que j'ordonne, ce sont là les instructions de la personne sacrée du Souverain’. Se conformer à ces instructions est un gage de grands succès, ne pas s'y conformer entraîne de graves calamités. Pour ceux qui s'y dérobent, ni le ciel ni la faveur du Souverain ne peuvent être gagnés. En s'acquittant mal de ces obligations, on se prive à tout jamais de mon estime, alors qu'en suivant mes instructions vous gagnerez le ciel et aussi vous vous acquitterez de votre dette envers moi… C'est dans ce but que cette inscription figure ici, pour que les administrateurs de la ville s'efforcent sans cesse que l'emprisonnement ou la torture des habitants de la ville ne puissent intervenir sans juste motif. A cette fin, … j'enverrai alternativement tous les cinq ans des personnes de tempérament doux et modéré et emplies de respect envers le caractère sacré de la vie qui, sachant que tel est mon but, se conformeront à mes instructions…». Edit II, «Edit des provinciaux: Devoirs des fonctionnaires de l'empire à l'égard des provinciaux» (vers 256–255 avant J.-C.).

14 Edit I intitulé «Les populations des frontières — Edit «Les devoirs des fonctionnaires à l'égard des tribus de la frontière» (vers 256–255 av. J.-C.).

15 Edit XIII (vers 257 av. J.-C.).

16 Edit XIII (vers 257 av. J.-C.).

17 Edit XIII (vers 257 av. J.-C.).