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Le CICR, médiateur humanitaire dans le conflit colombien Possibilités et limites
Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
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Ce 15 juin 1997, les cinq hélicoptères russes soulèvent des nuages de poussière lorsqu'ils se posent à Cartagena de Chairá avec leur précieuse cargaison: 70 soldats de l'armee gouvernementale faits prisonniers par la guérilla à l'issue d'une bataille — et détenus depuis neuf mois et demi! Cet atterrissage spectaculaire dans un petit village de la jungle marque le début de leur liberté et la fin d'un épisode tragique de la guerre, qui aura humilié l'état-major militaire et fait retenir son souffle à tout le pays. L'émotion est à son comble lorsque les 70 soldats que l'on croyait disparus tombent enfin dans les bras de leurs mères et que, pendant un court instant, la Colombie s'abandonne à la douce illusion que la paix est pour bientôt.
- Type
- Coopération entre les Sociétés nationales et le Comité international de la Croix-Rouge
- Information
- International Review of the Red Cross , Volume 80 , Issue 830: Dossier. Coopération entre les Sociétés nationales et le CICR , June 1998 , pp. 325 - 341
- Copyright
- Copyright © International Committee of the Red Cross 1998
References
1 Sur le travail de diffusion en Colombie, voir Bigler, Roland, «La diffusion du droit international humanitaire en Colombie», RICR, no 826, 1997, pp. 449–460.Google Scholar
2 Ces chiffres sont tirés d'une étude de l'Unicef, citée dans El Tiempo, Bogotá, 14 mars 1997. Selon la même étude, 900 000 Colombiens environ ont fui la violence depuis 1985.
3 En Colombie, chaque commune possède un personero: un avocat public qui surveille l'administration, reçoit les actions civiles déposées par la population et les transmet aux autorités compétentes. C'est un personnage comparable à un ombudsman.