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Mission en Sibérie
Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
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Au cours des trois années qui viennent de s'écouler, le Bulletin international a tenu ses lecteurs au courant, pour autant que les nouvelles lui en parvenaient, de la mission du Dr George Montandon, en Sibérie. Rentré le 16 juin à Genève, le Dr Montandon a remis le 13 octobre dernier un volumineux rapport au Comité international sur cette mission, la plus longue et la plus importante des nombreuses missions envoyées par lui.
C'est à la demande des gouvernements déjà séparés d'Autriche et de Hongrie que le Comité international de la Croix-Rouge avait décidé l'expédition d'une mission en Sibérie. Le Dr George Montandon reçut ses instructions des membres du Comité et eut des entrevues avec les représentants des Croix-Rouges intéressées, à savoir: pour l'Autriche, le baron Slatin Pacha, secondé par M. Epstein, et pour la Hongrie le consul général Ernest Ludwig, secondé par MM. Racz et Dell’ Adami. Au dernier moment le Croissant-Rouge ottoman se joignit aux Croix-Rouges autrichienne et hongroise et demanda au Comité international que la mission s'occupât aussi des prisonniers turcs en Sibérie.
Le Dr Montandon quitta Genève le 22 mars 1919, en compagnie du Dr Jacot-Guillarmod, de Neuchâtel, de M. Eigenmann, de Saint-Gall et de M. Werner Steiner, de Winterthour.
Les titres des quatre délégués étaient entre autres leur connaissance de la langue russe et de la Russie ou de la Sibérie ellemême.
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- Copyright © International Committee of the Red Cross 1921
References
page 1198 note1 Dans les noms propres le i normal russe est exprimé ici par le i, le i bref par y, le i guttural par u.
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page 1202 note1 Voy, . Revue internationale no du 15 septembre 1921, p. 919.Google Scholar
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page 1203 note1 Effectivement Peskine, M. A. a travaillé à l'Agence internatio nale des prisonniers d'avril 1915 à fin mai 1917. Le Comité international lui a distribué un diplôme en date du Ier juin 1917. (N. d. I. R.).Google Scholar
page 1205 note1 Voy, . Revue internationale, no du 15 février 1920, p. 198.Google Scholar
page 1206 note1 Voy, . Revue internationale, no du 15 septembre 1921, p. 919.Google Scholar
page 1208 note1 Les troupes alliées en Sibérie avaient été de: Tchécoslovaques 3 divisions, Polonais I division, Roumains I légion, Yougoslaves I régiment, Anglais, I régiment, Français I bataillon. Les troupes japonaises, vers l'ouest, n'avaient pas dépassé Irkoutsk.
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page 1210 note1 Voy, . Revue internationale, nos du 15 avril 1920, p. 407 et du 15 mai, p. 532.Google Scholar
page 1219 note1 MM. Kaplita, Pribil, Autrichien, n'accompagnaient pas la mission; le Dr Hoselitz, Hongrois et M. Gutmann, Autrichien la précédaient vers l'Ouest. Dans le train, avec le Dr Montandon se trouvaient M. F. Fischer, M. Edgar Petter, Suisse, avec sa femme et sa mère; M. Rodolphe Seidan, Autrichien, M. Mikhail Nikolayé- vitch Zaloghine; Mlle Zvyaghina, M. Engelbert Emler, Autrichien, M. Modeste Clerc, Neuchâtelois, etc. Plus une escouade de spécialistes pour le train et la garde des marchandises, recrutés parmi les Russes et les Austro-Hongrois.
page 1220 note1 Le 7 juillet, la délégation danoise à Vladivostock adressa un rapport au ministère à Copenhague, dans lequel elle prétendait: Io que chez les Bolchéviks il n'est pas possible de faire des distributions parce que les Bolchéviks confisquent et distribuent comme bon leur semble; 2o qu'elle craignait que la mission du Dr Montandon n'abusât du drapeau danois; 3o que la mission a été arrêtée peu après le départ de Vladivostock; 4o qu'il régnait de la méfiance contre la mission de la part des prisonniers.
Le Dr Montandon répond victorieusement à ces critiques:
Io Qu'à Vyérkhnyé-Oudinsk, comme à Tchita, comme à Irkoutsk, comme à Omsk, il a pu faire les distributions comma il l'entendait, bien entendu après pourparlers préliminaires. Jamais une chemise ou un paquet de thé ne lui a été confisqué Et plus tard, même quand il a été arrêté par le Service de sûreté à Moscou, pas une livre de pain, ni une boîte de lait condensé ne lui a été enlevée.
2o Au sujet du drapeau danois, c'est M. Mœller-Holst lui-même qui tout d'abord déclarait ne pouvoir donner des marchandises qu'à la condition que le drapeau danois figurât à côté du drapeau de la mission de la Croix-Rouge, prétention que le Dr Montandon refusa d'admettre et que ne justifiait pas la seule présence de 2 wagons ½ de chaussures dans un train de 38 wagons.
3o La mission ne fut jamais arrêtée, bien que la nouvelle en ait été publiée, il est vrai, dans les journaux de Vladivostock.
4o La méfiance des prisonniers était générale et les délégués danois eux-mêmes n'ont pas été épargnés comme en témoigne, entre autres, un rapport du 13 septembre 1919, du Ier lieutenant Geza Laszlo, déposé à Vienne.
page 1221 note1 Voy, . Revue internationale du 15 septembre 1920, p. 1063.Google Scholar
page 1226 note1 Le train de la Croix-Rouge tchécoslovaque avait forcé la frontière du gouvernement de Sémyonov et était resté un mois en quarantaine entre les deux stations de Sokhondo et Gongota.
page 1228 note1 Le 23 novembre 1920, le Dr Montandon signa un nouvel accord avec le ministre de la Santé publique de la République extrême-orientale, confirmant l'accord précédent du 5 septembre. Voy. ci-dessous annexe II.
page 1229 note1 Un ballot (48 kg.) de ouate; du cuir pour semelles, pour 300 paires, 50 paires de gros souliers, 50 sweaters, 400 linges de toilette.
page 1229 note2 Un ballot (48 kg.) de ouate; du cuir pour semelles, pour 1,800 paires; 235 paires de gros souliers, 72 paires de chaussettes 1,140 complets de sous-vêtements, 350 sweaters, 1,200 linges de toilette, 2,000 yards de toile.
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- Cited by