Hostname: page-component-78c5997874-v9fdk Total loading time: 0 Render date: 2024-11-14T23:33:58.239Z Has data issue: false hasContentIssue false
  • English
  • Français

Signification du mot «humanitaire» au vu des Principes fondamentaux de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Published online by Cambridge University Press:  19 April 2010

Jean-Luc Blondel
Get access Rights & Permissions [Opens in a new window]

Extract

II a été affirmé, avec raison, que la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge ne représented ni une philosophie, ni une morale. Ni les Principes fondamentaux ni le droit international humanitaire ne proposent une vision systématique de la nature humaine ou un catalogue des droits et devoirs moraux des membres du Mouvement. La Croix-Rouge ne prend pas le parti d'une idéologic ou d'un système politique: son haut degré d'universalité lui permet au contraire, avec des résultats certes variables, de s'accommoder, voire d'influencer, tout régime ou orìentation politique dans une perspective humanitaire. Cette faculté est la conséquence, notamment, du respect du principe de neutralité.

Type
A Propos des Principes Fondamentaux de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
Information
International Review of the Red Cross , Volume 71 , Issue 780 , December 1989 , pp. 532 - 540
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1989

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

1 Harroff-Tavel, Marion. «La doctrine de la Croix-Rouge et, en particulier, du CICR» dans Diffusion No 2, août 1985, p. 7.Google Scholar

2 Pictet, Jean, Développement et principes du droit international humanitaire, Institut Henry-Dunant et Ed. Pedone, , Genève et Paris, 1983, p. 11.Google Scholar

3 Pictet, Jean (directeur d'édition), Commentaire de la Convention de Genève pour l'amélioration du sort des blessés et des malades dans les forces armées en campagne (1949), CICR, Genève, 1952, p. 122.Google Scholar

4 Idem, p. 119.

5 Sandoz, Y., Ch. Swinarski, B. Zimmermann (éds.), Commentaire des Protocoles additionnels du 8 juin 1977 aux Conventions de Genève du 12 août 1949, M. Nijhoff et CICR, Genève, 1986. Ad art. 81 du Protocole I, p. 969, para. 3337.Google Scholar

6 Sandoz, Y., «Le droit d'initiative du Comité international de la Croix-Rouge», GYIL 22 (1979), pp. 352–373Google Scholar; ici p. 368.

7 Voir Torrelli, Maurice, Le médecin et les droits de l'homme, Berger-Levrault, Paris, 1983.Google Scholar

8 Voir ci-dessous l'article du Professeur F. Kalshoven, «Impartialité et neutralité dans le droit et la pratique humanitaires», qui s'y réfere. Page 541 et notes 1 et 4.

9 Dans son article «Neutralité et impartialité — De l'importance et de la difficulté, pour le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, d'être guidé par ces principes», ci-dessous, Marion Harroff-Tavel explique plus en detail ce point; nous y renvoyons le lecteur (voir p. 563)

10 Voir notamment les articles de Théodor Meron et d'Hans-Peter Gasser dans le numéro de la Revue internationale de la Croix-Rouge consacré à la question des troubles et tensions internes, RICR, No 769, janvier-février 1988.