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Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
Il y a quelque temps, on s'étonnait devant moi que certains médecins eussent adopte comme emblème professionnel le caducée de Mercure, aux serpents entrelacés, et on me demandait si cette acception était justifiée ou non. Le champ de la recherche que je fis pour répondre à cette question s'élargit peu à peu, car pour bien comprendre comment le caducée a pu devenir emblème médical, il m'a fallu examiner d'autres emblèmes médicaux apparentés, leur origine et leur transformation. Est-il «futile» de prêter quelque attention à ce problème, comme le dit M. Garrison2? L'historien d'art, même le psychologue, ne le pensent pas. Ils constatent ainsi, non seulement la survie de motifs à travers les siècles et les civilisations, mais aussi l'action, encore sous nos yeux, de causes qui ont toujours détermined les changements de noms, de formes et de sens des thèmes millénaires.
page 128 note 1 Les figures 1–52 sont celles des planches hors-texte; les figures 53–79 sont insérées dans le texte.
page 128 note 2 The military Surgeon, Washington, 1932, p. 129: ”the futile controversy as to the propriety of the use of the caduceus as a medical symbol”.
page 128 note 3 Nous n'étudions ici que l'utilisation de certains thèmes anciens, en tant que symboles médicaux des temps modernes, sans nous préoccuper d'en préciser tous les prototypes antiques.
page 129 note 1 Sur ces variantes, Roscher, , Lexikon der griech. und römischen Mythologie, s.v. Asklepios, p. 634Google Scholar; on trouvera de bonnes illustrations dans Holländer, , Plastik und Medium, 1912, p. 11 sq.Google Scholar
page 129 note 2 Saglio-Pottiee, , Diet, des ant., s. v. Aesculapius, p. 124Google Scholar, fig. 163.
page 129 note 3 Roscher, s. v.Hygieia, p. 2787 sq.Google Scholar, énumère les divers types artistiques d'Hygie; Diet, des ant., s. v. Hygia, p. 328; Holländer, , op. l., p. 140 sq.Google Scholar; le bâton serpentaire, attribut propre à Asklépios, est parfois, mais rarement, donné à Hygie, ROSCHER, p. 2788, ex.
page 130 note 1 An VII, Paris, I, p. 172.
page 130 note 2 PAUSANIAS, V, XVIII, 35: Λύo δ ἄλλας γυνĩξας ε'ς δλμoυς ξαϑιξνoυμένας ύπέϱoις, φϱμαξα εìδέναι σφãς υoμίζoυσιν, ε'πεì ἄλλως γε oυ'δν ές αυ'τς ε'στιν ε'πίγϱαμμα.
page 130 note 3 Dict. des ant., s. v. Medicus, p. 1688; médecins militaires sur la colonne Trajane, Holländer, , op. l., p. 488Google Scholar, fig. 364; Casarini, , La medidna militare nella leggenda e nella storia, 1929, p. 116.Google Scholar
paeg 130 note 4 Reliefs concernant des médecins, avec instruments, HOLLÄNDER, p. 449 sq., fig. 334, 336, 341, 343, 344.; stèle funéraire du médecin Artémon, à Smyrne, avec un rouleau dans la main gauche, ibid., p. 533, fig. 395.
page 130 note 5 Musée du Latran, Strong, , Roman Sculpture, p. 365Google Scholar, fig. 365; Holländer, , op. l., p. 532Google Scholar, fig. 394.
page 131 note 1 Dict. des ant, s. v. Medicus, p. 1685, fig. 4884, Musée de Mayence.
page 131 note 2 Holländer, , op. l., p. 465Google Scholar sq., fig. 348–9; Casarini, , La medicina militare nella leggenda e nella storia, Rome, 1929, p. 119Google Scholar, fig. 23. Coffret de pharmacie, de Valère, Sion, en Suisse.
page 131 note 3 Kluyskens, , Des hommes celèbres dans les sciences et les arts, et des médailles qui consacrent leur souvenir, Gand, II, 1859, p. 170.Google Scholar Esculape avec son bâton.
page 131 note 4 Esculape avec son bâton. Feuardent, , Jetons et méreaux, I, 1904, p. 358.Google ScholarKluyskens, Selon, op. l., II, p. 237Google Scholar, «un personnage debout tient un caducée», devise «In arduis prudentia». Voir plus loin, à propos du caducée assimilé au serpent de la prudence.
page 131 note 5 «Esculape dans un pays montagneux, où l'on voit les cornes d'Ammon, et d'autres fossiles, ainsi qu'un livre ouvert òon lit Hippocr. Ope.», KLUYSKENS, II, p. 215.
page 131 note 6 1771. Esculape et Télesphore. KLUYSKENS, II, p. 237; Musée de Genève, no 30318. Fig. 10.
page 131 note 7 1773, Esculape. KLUYSKENS, II, p. 387; Musée de Genève, no 30290. Fig. 4.
page 131 note 8 1797. Esculape debout devant le monument d'Isis. KLUYSKENS, II, p. 368.
page 131 note 9 1782. Esculape assis de face, avec le bâton et le coq, tenant un livre fermé. Feuardent, , op. l., I, 1904, p. 374Google Scholar, no 4757.
page 132 note 1 KLUYSKENS, I, p. 179, pl.
page 132 note 2 Médailles de médecins. HEIM, 1822. Esculape assis offrant un bouquet. KLUYSKENS, II, p. 24. — Médaille pour le développement des sciences médicales, France, 1824. Un groupe de malades s'approche d'un pilier que surmonte une statue d'Esculape; au pied du pilier, un serpent mange des offrandes déposées sur un autel. Musée de Genève, no 30413.
BUETTNER, 1835. Esculape assis, KLUYSKENS, I, p. 160; Musée de Genève, no 30410.
STIEGLITZ, 1839. Le temple d'Esculape; le dieu tient en main une couronne qu'il place entre les colonnes; Ibid., II, p. 479. Fig. 1.
BRODIE, 1841. Une femme agenouillée allume une lampe posée sur un piédestal. Celui-ci supporte un Esculape assis, et son champ montre un serpent enroulé; le couvercle de la lampe est orné d'un coq. Ibid., I, p. 156, pi.
SKELDERUP, 1849. Esculape debout, tenant une couronne dans la droite. Ibid., II, p. 451. Fig. 5.
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page 132 note 3 Voir plus haut, MORGAGNI, 1771, CAMPER. — Ecole de Médecine de Paris, 1805. Bramsen, , Médaillier Napoléon le Grand, I, 1904, p. 77Google Scholar, no 467 sq.; Administration des monnaies et médailles françaises, Paris, 1892, p. 358, no 44; Collection du Prince d'Essling, vente Drouot, 1927, p. LV, no 2088; Musée de Genève, no 30478. Fig. 6.
page 132 note 4 GARELLI, KLUYSKENS, I, p. 341.
page 132 note 5 BOUDIN, Paris, 1700. Chiron conduit Esculape vers un fourneau de chimiste, KLUYSKENS, I, p. 145.
page 132 note 6 KNAPE, 1823. Esculape et Thémis, cette dernière tenant la balance, se donnent la main sur un autel. KLUYSKENS, II, p. 114; Musée de Genève, no 30343, 26274. Devise: «Utriusque favore inclaruit». Fig. 7.
page 132 note 7 REIMARUS, voir plus haut.
page 132 note 8 Médaille décernée par la Ville de Paris sous Louis-Philippe, 1832, au Dr Julliard de Genève. Musée de Genève, no 2327.
page 132 note 9 Médaille de propagation de la vaccine, 1804. Bramsen, , op. l., I, p. 65Google Scholar, no 400; KLUYSKENS, II, p. 112; Musée de Genève, no 30412, 30468, 22977, 22981. Fig. 9.
page 133 note 1 GALL, 1820. Devise: «Aesculapio salvatori». KLUTSKENS, I, p. 335.
page 133 note 2 HEDENUS, 1833. KLUYSKENS, II, p. 23.
page 133 note 3 Sur le symbolisme du moyen-âge, voir entre autres travaux, Molsdorf, Führer durch den symbolischen und typologischen Bilderkreis der christlichen Kunst des Mittelalters; la 2e édition a paru sous le titre Christliehe Symbolik der Mittelalterlichen Kunst, 1926. Je signale le récent ouvrage, que je néai pu consulter, Marle, de van, Iconographie de léart profane au moyen-âge et à la Renaissance, II, Allégories et symboles, La Haye, 1932.Google Scholar
page 133 note 4 Mâle, , L'ari religieux du XIIIe siècle en France, p. 116–7.Google Scholar
page 133 note 5 Campanile de Florence, Holländer, , Plastik und Medizin, p. 556Google Scholar, fig. 430; relief de la Renaissance, Ibid., p. 508, fig. 375.
page 134 note 1 Mâle, , L'art religieux après le Concile de Trente, 1932, p. 383Google Scholar, 387, 425. Cet ouvrage est encore réédité en 1764.
page 135 note 1 Ripa, , Iconologia, Padoue, 1625, p. 413.Google Scholar
page 135 note 2 ex. Batjdoin, , Iconologie, d'après César Ripa, Amsterdam, 1697, p. 134Google Scholar, fig. 10, no 95, p. 138; Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, LXV, 1912, p. 183.
page 136 note 1 Boudakd, , Ieonologie, Parme, 1759, II, p. 176.Google Scholar
page 137 note 1 Ripa, , op. l., p. 578.Google Scholar
page 137 note 2 Boudard, , op. l., III, p. 115.Google Scholar
page 138 note 1 Sur le coq d'Esculape, Holländer, , op. l., p. 99 sq.Google Scholar
page 138 note 2 Le coq a d'autres sens encore. II est symbole de la jalousie, parce qu'il est, dit-on, le plus jaloux de tous les animaux. Ripa, , op. l., p. 269Google Scholar, «Gelosia».
Comme symbole de vigilance, il est donné à d'autres abstractions, «Studio», Ibid., p. 651; «Tutela», Ibid., p. 676.
II sera très souvent employé comme embléme médical, depuis la Renaissance, et l'on en trouvera de nombreux exemples dans cette étude, seul ou associé à d'autres motifs. Le Dr, Baudoinpense que les médecins auraient dû le choisir comme attribut principal, de préiérence à d'aufcres. Intermédiaire des Chercheurs, LXXXI, 1920, p. 84Google Scholar; La Médecine internationale, 1918, XXVI, p. 26.
Le coq signifie aussi la vaillance, et à ce titre sert d'insigne militaire. Ex. Lienhart, et Humbert, , Les uniformes de l'armée française, IV, pl. 39Google Scholar, 86; FALLOU, Le bouton uniforme français, passim.
page 138 note 3 Jeton du Dr MORISSET, 1662, doyen de la Faculté de Médecine de Paris, Esculape avec le bâton serpentaire, et la devise «In arduis prudentia». Feuardent, , Jetons et méreaux, I, 1904, 358.Google Scholar
page 139 note 1 Gravure de Simonneau et Perelle, Lacroix, , XVIIesiècle. Sciences, lettres, arts, 1882, p. 29Google Scholar, fig.
page 139 note 2 Henry, , Les ex-libris de médecins et de pharmaciens, 1908, p. 66Google Scholar, fig. 62.
page 139 note 3 Museum Mazzuchellianum, II, 1763, Venise, p. 279, pl. CLXVII, no II; Kluyskens, , op. l., II, p. 123Google Scholar, ne cite pas cette médaille.
page 139 note 4 La Prudence tient aussi le serpent, mais en général celui-ci ne s'enroule pas autour d'un bâton. Voir plus loin.
page 139 note 5 Feuardent, , op. l., I, p. 372Google Scholar, no 4727.
page 139 note 6 Kluyskens, , op. l., I, p. 202Google Scholar, pl.
page 139 note 7 Feuardent, , op. l., II, 1907, p. 194Google Scholar, no 8159 a.
page 139 note 8 Kluyskens, , op. l., II, p. 226.Google Scholar
page 139 note 9 Musée de Genève, no 30335. Fig. 17.
page 141 note 1 Kluyskens, , op. l., I, p. 63.Google Scholar «Pharmacopoea parisiensis».
page 141 note 2 Ibid., I, p. 88.
page 141 note 3 Stuckelberger, , Feuilles suisses pour les collectionneurs d'exlibris, le année, 1901–2, Zurich, p. 61Google Scholar, fig. 46.
page 141 note 4 Garelli, , Kluyskens, , op. l., I, p. 341.Google Scholar
page 141 note 5 Académie de chirurgie de Paris, 1723. Gravure de Simonneau et de Perelle, XVIIe s., voir plus haut.
page 141 note 6 Lyre dans la droite, bâton serpentaire dans la gauche, «Salus Publica», Feuardent, , op. l., I, p. 371Google Scholar, no 4712.
page 141 note 7 Assis, dans la droite la lyre, dans la gauche le bâton serpentaire. Kluyskens, , op. l., II, p. 27.Google Scholar
page 141 note 8 Génie, sans doute Apollon, assis sous un laurier, tenant un livre et le bâton serpentaire, à ses pieds une lyre. «Docet et sanat». Kluyskens, , op. l., II, p. 548Google Scholar, pl.
page 143 note 1 Kluyskens, , op. l., I, p. 12Google Scholar; Feuardent, , op. l., I, 1904, p. 367Google Scholar, no 4653; Vente de monnaies, Hôtel Drouot, Desvouges et Platt, 1921, p. 61, pi. XXV, no 885.
page 143 note 2 AFZELIUS, Upsal, 1821, Kluyskens, , op. l., p. 6.Google Scholar
page 143 note 3 Henry, , op. l., p. 121Google Scholar, fig. 76.
page 143 note 4 Gerlach, , Allégories et emblèmes, Vienne, II, A 55.Google Scholar
page 143 note 5 Kluyskens, , op. l., II, p. 111.Google Scholar
page 143 note 6 Delaroche, , Trésor de numismatique et de glyptique. Médaittes coulées et ciselées en Italie, pi. XXX, 4.Google Scholar
page 143 note 7 Nous en verrorus d'autres exemples plus loin, où Minerve, comme Hygie, donne à boire au serpent médical. Sur de nombreuses médailles paraît le hibou ou la chouette, son àttribut antique.
page 144 note 1 Winckelmann, , De l'Allégorie, Paris I, an VII, p. 186Google Scholar: «La Prudence, dans Ulysse et dans d'autres héros, est représentée par Minerve qui les accompagne».
page 144 note 2 Kluyskens, , op. l., II, p. 436.Google Scholar «Acumine et Vigilantia» fig. 32.
page 144 note 3 Ibid., II, p. 29.
page 144 note 4 Ibid., II, p. 237.
page 144 note 5 Musée de Genève, no 30300. Fig. 35.
page 144 note 6 Musée de Genève, no 23929. Fig. 33.
page 144 note 7 Musée de Genève. «Securitas populi Parmensis… Tutissimus ibis.»
page 145 note 1 Bâton serpentaire seul.
LANZONI, mort en 1730, Kluyskens, , op. l., II, p. 123.Google Scholar
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page 151 note 1 Dans l'iconographie chrétienne, plusieurs saints tiennent un bâton autour duquel s'enroule un serpent. Saint Hilaire, parce qu'il aurait chasseé les reptiles de l'île Gallinaria, Cahier, Caractéristiques des Saints, s. v. Serpent, p. 747; Saint Patrice, etc., Ibid., p. 749.
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