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Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
Dès son arrivée en Syrie et au Liban à l'armistice de 1918, la France ne s'est pas trouvée seulement en présence de problèmes politiques et militaires. Une double tâche urgente s'imposait à elle: secourir les populations affamées du Liban et rapatrier les diverses populations chrétiennes qui, de Cilicie et d'Anatolie, avaient fui leurs foyers. Disons tout de suite que ces populations, Arméniens, Grecs catholiques, Syriens catholiques (ou Assyro-Chaldéens), etc…, furent victimes des mêmes vicissitudes — on ne saurait donc les séparer dans l'étude qui suit — leurs misères furent communes; commune aussi doit être la sympathie qui leur est due.
page 301 note 1 17,555 rations journalières en janvier 1923.
page 301 note 2 C'est le nombre de réfugiés chrétiens, presque tous arméniens qui reste actuellement dans les Etats sous mandat français du Proche Orient.
page 305 note 1 Si les réfugiés ne meurent pas de faim, leur existence n'est pourtant pas assurée.
page 306 note 1 Il est urgent, matériellement, qu'ils soient secourus. Moralement, il n'est pas moins nécessaire qu'ils soient replacés dans des conditions moins précaires et plus normales.