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Le Comité international de la Croix-Rouge dans la communauté internationale1

Published online by Cambridge University Press:  19 April 2010

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Lorsqu'on étudie l'origine et le développement de la Croix-Rouge, on ne peut manquer d'être frappé par le contraste qui existe entre les conditions modestes de sa création en 1863, par cinq hommes de bonne volonté membres de la Société genevoise d'utilité publique, et la dimension universelle qu'elle a atteinte depuis lors. La Croix-Rouge est aujourd'hui représentée dans 130 pays du monde, et il n'est pratiquement personne qui n'ait eu un jour à bénéficier de ses services, que ce soit dans les circonstances dramatiques des conflits ou des catastrophes naturelles, ou dans le domaine plus familier de l'assistance sociale ou de la collecte de sang.

Type
Review Article
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1984

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References

2 La croix rouge et le croissant rouge sont des variantes sémiologiques du même concept.

3 La Société nationale néerlandaise fut la première à adopter ce nom, en 1867.

4 Moynier, Gustave, La Croix-Rouge, son passé et son avenir, Paris, Sandoz & Thuillier, 1882, p. 58.Google Scholar

5 «Grâce à l'autorité purement morale dont il jouit, et avec l'acquiescement tacite de toutes les sociétés nationales, il (le CICR) veille aux intérêts généraux de l'œuvre, use de son influence, à l'occasion, pour empêcher qu'elle ne dévie de ses principes fondamentaux, et, s'il y a lieu, accorde pour ainsi dire l'exequatur aux sociétés nouvelles qui le sollicitent.» Gustave Moynier, op. cit., p. 59.

6 Huber, Max, Principes d'action et fondement de l'œuvre du Comité international de la Croix-Rouge (1939–1946), CICR, Genève, 1947.Google Scholar

7 Voir Pictet, Jean S., Les principes de la Croix-Rouge, Préface de Max Huber, CICR, Genève, 1955Google Scholar. Du même auteur: Les principes fondamentaux de la Croix-Rouge, Commentaire, Institut Henry-Dunant, Genève, 1979.Google Scholar

8 Voir Veuthey, Michel, Guérilla et droit humanitaire, Institut Henry-Dunant, Genève, 1976Google Scholar. Deuxième édition, CICR, Genève, 1983.

9 Plus de cent Etats se firent représenter à chacune des diverses sessions. Avaient en outre été invités à participer aux débats de la Conférence diplomatique — sans disposer du droit de vote — les mouvements de libération nationale reconnus par les organisations régionales intergouvernementales intéressées.

10 Sur un total de 168 Etats constituant la communauté internationale, 156 sont à ce jour (30 juin 1984) parties aux quatre Conventions de Genève du 12 août 1949. En outre, un Etat est partie aux deux Conventions de Genève du 27 juillet 1929.

Les deux protocoles additionnels, de date plus récente, ne comptent actuellement (30 juin 1984) que 42 ratifications ou adhésions pour le Protocole I, et 36 ratifications ou adhésions pour le Protocole II.

11 Le commentaire des Protocoles additionnels est actuellement en cours de rédaction par les soins de la Division juridique du CICR.

12 «Le droit de la guerre et le droit de la paix, le droit international et le droit interne, dont les domaines d'application étaient à l'origine nettement séparés, sont souvent applicables simultanément et parallèlement. Ainsi, les Conventions de Genève et les Conventions des droits de l'homme peuvent souvent s'appliquer de manière cumulative.» Dietrich Schindler, Le Comité international de la Croix-Rouge et les Droits de l'homme, Revue internationale de la Croix-Rouge, janvier-février 1979, No 715, p. 9.Google Scholar

13 Moynier, Gustave, Essai sur les caractères généraux des lois de la guerre, Genève, 1895, p. 45.Google Scholar

14 Voir Moreillon, Jacques, Le Comité international de la Croix-Rouge et la protection des détenus politiques, Lausanne, L'Age d'homme, 1973.Google Scholar

15 En 1982, les délégués du CICR ont visité 523 lieux de détention situés dans 30 pays, ils ont vu 86 000 personnes privées de liberté, parmi lesquelles près de 55 000 prisonniers de guerre dans une dizaine de pays. Le plus grand nombre de prisonniers visités dépendaient du conflit Iran/Irak (33–710), et en second lieu du conflit des Falkland/Malouines (11–692, en majorité à bord de bâtiments britanniques). (D'après le Rapport d'activité 1982, CICR, Genève, p. 73.)Google Scholar

16 Grâce aux accords conclus avec la Communauté économique européenne et la Confédération suisse, le CICR a fourni à 13 pays une aide alimentaire représentant une valeur globale de 31,9 millions de francs suisses.

17 Rapport d'activité 1982, pp. 69 et 70.Google Scholar

18 Personnel en mission: 411; personnel local: 823.

19 En 1982, l'Agence centrale de recherches a transmis 1–352–794 messages familiaux, enregistré 507–975 noms, reçu 84–060 demandes d'enquêtes, établi 65–534 cartes de captures. (Rapport d'activité 1982, p. 77.)Google Scholar