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L'emblème de la croix rouge et celui du croissant rouge*
Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
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Dans l'Europe de la première moitié du XIXe siècle, chaque armée signalait ses services sanitaires par un drapeau d'une couleur différente: il était blanc en Autriche, rouge en France, jaune en Espagne, ailleurs noir. Parfois, ces emblèmes variaient d'un corps de troupe à l'autre. En outre, aucun signe particulier ne permettait de distinguer les fourgons sanitaires des autres échelons du train, et rien ne permettait d'identifier à distance les membres des services de santé.
- Type
- Les Emblèmes de la Croix Rouge et du Croissant Rouge
- Information
- Copyright
- Copyright © International Committee of the Red Cross 1989
References
** Quatorzième Conférence internationale de la Croix-Rouge, réunie à Bruxelles en octobre 1930, Compte rendu, p. 127.
1 «Documents inédits sur la fondation de la Croix-Rouge, Procès-verbaux du Comité des Cinq», édités par Pictet, Jean-S., Revue Internationale de la Croix-Rouge, no 360, décembre 1948, pp. 861–879Google Scholar, ad p. 866.
2 Compte rendu de la Conférence internationale réunie à Genève les 26, 27, 28 et 29 octobre 1863 pour étudier les moyens de pourvoir à l'insuffisance du service sanitaire dans les armées en campagne, Genève, Imprimerie Fick, 1863, p. 16.
3 Idem, p. 118.
4 Idem, p. 119.
5 Idem, p. 120.
6 Idem, p. 148; Manuel de la Croix-Rouge internationale, douzième édition, Genève, Comité international de la Croix-Rouge — Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge, 1983, p. 564.
7 Compte rendu…, op. cit., p. 149; Manuel de la Croix-Rouge Internationale, p. 564.
8 Compte rendu de la Conférence Internationale pour la Neutralisation du Service de Santé Militaire en Campagne, réunie à Genève du 8 au 22 août 1864 (autographié), Annexe B; Manuel de la Croix-Rouge Internationale, p. 20.
9 Sur l'origine du signe de la croix rouge, on pourra se reporter aux travaux suivants: Dunant, Maurice, «Les origines du drapeau et du brassard de la Croix-Rouge», La Croix-Rouge Suisse, XXXe année, no 1, janvier 1922, pp. 2–5Google Scholar; Pictet, Jean, «Le signe de la croix rouge», Revue Internationale de la Croix-Rouge, no 363, mars 1949, pp. 167–201CrossRefGoogle Scholar; Frutiger, Perceval, «L'origine du signe de la croix rouge», Revue internationale de la Croix-Rouge, no 426, juin 1954, pp. 456–467Google Scholar; Boissier, Pierre, Histoire du Comité international de la Croix-Rouge, De Solférino a Tsoushima, Paris, Plon, 1963, en particulier les pp. 105–106.Google Scholar
10 Dépêche de la Sublime Porte au Conseil fédéral, 16 novembre 1876, reproduite dans le Bulletin international des Sociétés de Secours aux Militaries blessés, no 29, janvier 1877, pp. 35–37, ad p. 36.
11 Pour plus de détails, on pourra se reporter aux communications insérées dans le Bulletin international des Sociétés de Secours aux Militaries blessés, no 29, janvier 1877, pp. 35–37; no 30, avril 1877, pp. 39–47; n°31, juillet 1877, pp. 83–91; no 32, octobre 1877, pp. 147–154. On pourra également se reporter à notre étude: L'emblème de la Croix-Rouge, Aperçu historique, Genève, CICR, 1977.
12 Actes de la Conférence de Révision réunie à Genève du 11 juin au 6 juillet 1906, Genève, Imprimerie Henry Jarrys, 1906, pp. 17, 63, 160–164, 175, 199, 214, 260 et 286.
13 Actes de la Conférence diplomatique convoquée par le Conseil fédéral suisse pour la Révision de la Convention du 6 juillet 1906 pour l'Amélioration du Sort des Blessés et Malades dans les Armées en Campagne, et pour l'Elaboration d'une Convention relative au Traitement des Prisonniers de Guerre, réunie à Genève du ler au 27 juillet 1929, Genève, Imprimerie du Journal de Genève, 1930, pp.19, 247–254, 570, 615 et 666.
14 Idem, p. 666.
15 Actes de la Conférence diplomatique de Genève de 1949, 4 volumes, Berne, Département politique fédéral, 1949, tome I, pp. 53, 213 et 342; vol. II-A, pp. 87–90, 145–146 et 181–182; vol. II-B, pp. 215–224, 248–255, 389–391, 521–522 et 539; tome III, pp. 40 et 179–181.
16 Actes de la Conférence diplomatique de Genève de 1949, tome I, p. 213; Manuel de la Croix-Rouge internationale, p. 37.
17 Actes de la Conférence diplomatique de Genève de 1949, tome I, p. 342.
18 Actes de la Conférence diplomatique sur la réaffirmation et le développement du droit international humanitaire applicable dans les conflits armés (Genève, 1974–1977), 17 volumes, Berne, Département politique fédéral, 1977, vol. Ill, p. 14.
19 «Adoption du croissant rouge par la République islamique de l'Iran», Revue internationale de la Croix-Rouge, no 726, novembre-décembre 1980, pp. 324–325.
20 Vingt-troisième Conférence internationale de la Croix-Rouge, Bucarest, 15–21 octobre 1977, Compte rendu, pp. 64 et 158–159.
21 Vingt-quatrième Conférence internationale de la Croix-Rouge, Manille, 7–14 novembre 1981, Compte rendu, pp. 51–60 et 182–183; Revue internationale de la Croix-Rouge, no 733, janvier-février 1982, pp. 34–38.
22 «Statuts du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (adoptés par la XXVe Conférence internationale de la Croix-Rouge à Genève en octobre 1986)», Revue internationale de la Croix-Rouge, no 763, janvier-février 1987, pp. 25–44.
23 La validité de la réserve israélienne a notamment été mise en doute par Pilloud, Claude, «Les réserves aux Conventions de Genève de 1949», Revue internationale de la Croix-Rouge, no 687, mars 1976, pp. 131–149CrossRefGoogle Scholar, et n°688, avril 1976, pp. 195–221; l'opinion contraire est défendue par Rosenne, Shabtai, «The Red Cross, Red Crescent, Red Lion and Sun and the Red Shield of David», Israel Yearbook on Human Rights, vol. 5, 1975, pp. 9–54.Google Scholar
24 Dix-septième Conférence internationale de la Croix-Rouge tenue à Stockholm du 20 au 30 août 1948, Compte rendu, pp. 80–81 et 92; Statuts du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, article 4, chiffre 5, Revue internationale de la Croix-Rouge, no 763, janvier-février 1987, pp. 31–32.
25 L'Alliance des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de l'URSS constitue un cas à part. En effet, dans l'esprit de la Constitution du 31 Janvier 1924, qui donna une structure fédérative à l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques, la Croix-Rouge russe a été réorganisée selon les principes de la décentralisation et de l'autonomie des branches établies dans les différentes Républiques; sur le plan interne, ces branches ont été reconnues comme des Sociétés autonomes; selon l'élément dominant de la population, elles ont adopté l'emblème de la croix rouge ou celui du croissant rouge. Ces Sociétés ont créé à Moscou un organe de coordination, l'Alliance des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de l'URSS, qui est notamment chargé de la représentation internationale de ces Sociétés. Dans ses tâches administratives, l'Alliance utilise le double emblème de la croix rouge et du croissant rouge. En revanche, dans ses activités opérationnelles, chaque Société utilise, à notre connaissance, l'emblème qui lui est propre.
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