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Les principes de la Croix-Rouge1: (VII)

Published online by Cambridge University Press:  19 April 2010

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La gratuité des services de la Croix-Rouge vient non seulement du caractère désintéressé de cette institution, mais aussi de son universalisme et de l'égalité qu'elle observe entre les hommes. Comme nous l'avons vu plus haut, la sollicitude de la Croix-Rouge s'adresse, sans aucune exclusive, à tous ceux qui en ont besoin et y font appel. Faire dépendre l'aide d'une contribution financière, ce serait la refuser à ceux qui ne sont pas en mesure d'acquitter cette contribution. Pour s'étender à tous, les services de la Croix-Rouge doivent nécessairement rester gratuits.

Type
Review Article
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1956

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References

page 84 note 1 Nous verrons plus loin que la prévoyance est également un principe de la Croix-Rouge.

page 84 note 2 Pour assurer à la Croix-Rouge des ressources régulières et, en quelque sorte, la défendre contre elle-même, on a songé à constituer en sa faveur des fonds inaliénables. Mais une telle formule ne répond plus entièrement aux conditions qui prévalent aujourd'hui, notamment vu la chute du taux de I'intérét. Peut-être faudrait-il étudier la création de capitaux qui seraient inaliénables en temps normal, mais dont la Croix-Rouge pourrait disposer en cas de crise grave.

page 87 note 1 Actes de la Conference diplomatique de Genève de 1929, Genève, 1930, p. 619.Google Scholar

page 87 note 2 Henry Dunant le soulignait déjà dans Un Souvenir de Solférino, en 1862. « II ne faut pas des mercenaires »… écrivait-il.

page 88 note 1 C'est cela même qui doit assurer aux membres du personnel infirmier l'estime et le respect auxquels ils ont droit mais qu'en certains pays encore on leur refuse, les considérant comme des employés subalternes, voire comme des domestiques.

page 89 note 1 Sur l'esprit de service, Studia philosophica, vol. XII, Bâle, 1953.Google Scholar

page 89 note 2 Qu'a-t-on fait de l'entreprise admirable de saint Vincent de Paul : l'assistance publique, avec ses paperasses et ses guichets !

page 90 note 1 Cité par Jacques Chenevière, Revue de Paris, juin 1946.

page 90 note 2 L'égoïsme n'est pas seul en cause. La souffrance étant anormale et l'espoir rivé au coeur de l'homme, celui qu'on délivre de ses maux est porté à ne voir là que le déroulement naturel des choses.

page 90 note 3 Op. cit.

page 90 note 4 « Le geste que je fais en tendant la main est à la fois un don et une quête », Lossier, ibid.

page 91 note 1 D'abord le mot « bénévole » signifiait seulement : qui fait une chose sans y être obligé, et demeurait très voisin du mot « volontaire ». II s'y est ajouté plus récemment I'idée que cette chose est faite à titre gracieux. C'est au sens moderne que nous emploierons ce terme, sous peine de ne disposer d'aucun mot adéquat pour exprimer une telle notion.

page 92 note 1 La guerre et la charité, p. 224 sq.

page 93 note 1 Au service du CICR, Genève, 1944.