Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
Des poisons ayant joué pour la première fois au cours de la guerre mondiale un rôle dans la conduite des opérations militaires, cette question a été vivement discutée, et une série de publications, principalement aussi des articles de la presse quotidienne, ont fait beaucoup de bruit à propos des horreurs des gaz asphyxiants.
La Société des Nations et la Croix-Rouge se sont occupées de cette question à plusieurs reprises, et lors de la conférence de Washington, le Ier janvier 1922, une série de grandes puissances tombèrent d'accord pour interdire l'emploi des poisons au cours d'opérations guerrières.
page 694 note 1 Cf. les ouvrages, cités ultérieurement, de Gertrud Woker et Irwin.
page 694 note 2 Cf. entre autres U. S. A. Chemical and Metallurgical Engineering 1922, Vol. 26, N° 2, p. 49, 374 et 661.Google Scholar“Prohibiting Chemical Warfare”; Industrial and Engineering Chemistry, News Edition 3, p. 4 (20 Juin 1925) etc.Google Scholar Cf. surtout les ouvrages, ultérieurement cités, de Haldane, Fries et Fuller.
page 696 note 1 II n'est pas dans mon intention, de prendre position à ce point de vue vis-à-vis de la guerre des gaz. Dans l'article « La technique moderne et la guerre » dans la Revue Internationale de la Croix-Rouge, Ire année, p. 512, la traduction de mon article écrit en allemand a donné une autre impression, le mot « unheilvoll » ayant été rendu par « criminel ».
page 697 note 1 Des données et des calculs plus détaillés ont été publiés par moi dans la Schweiz. Bau-Zeitung, Vol. 71, p. 165 (1918)Google Scholar, ainsi que dans la Friedenswarte, 19, p. 196 (1917).Google Scholar
page 705 note 1 Je dois de nombreux renseignements sur ce point a M. le Dr Schmutz, directeur de la section des gaz, á Zurich.
page 705 note 2 Nous attirons l'attention sur la publication devant avoir lieu prochainement du livre annoncé du professeur J. Meyer, « Ueber den Gaskampf ».
page 707 note 1 Dans la presse quotidienne on parle trés souvent de gaz asphyxiants. Cette dénomination est fautive, car on se sert généralement de matières solides ou liquides.
page 707 note 2 Cf. Fritz Haber, Zur Geschichte des Gaskrieges en 5 conférences, chez Springer, J.Berlin; ensuite et surtout l'article du Major Cl. S. West dans The Science 1919, vol. 49 p. 412.Google Scholar
page 711 note 1 On trouvera des chiffres p. ex. dans Hanslian et Bergendorff, ainsi que dans America's Munitions.
page 712 note 1 Et ce chiffre pourrait être facilement décuplé.
page 714 note 1 Ce produit, fabriqué à l'aide de trichlorure d'arsenic et d'acétyléne, est une chlorovinyldichlorarsine de formule
à laquelle on attribue une action plus forte que celle de l'ypérite.
page 715 note 1 Cf. Haber, Zur Geschichte des Gaskrieges (p. 707).
page 716 note 1 History of the Great War Medical Service.
page 718 note 1 “Statistics of the military effort of the British Empire during the great war ”, Londres 1922.
page 718 note 2 Hanslian et Bergendorff, p. 64.
page 718 note 3 Je dois ces indications à M. le Dr Schmutz.
page 719 note 1 Cf. History of the Great War Medical Service, aussi les travaux de Flury et d'une série d'autres médecins dans la Zeitschrift fur die gesamte experimentelle Medizin, vol. 13, Berlin, 1921.Google Scholar
page 719 note 2 Cf. O. Heizmann, Zeitschrift fur die ganze experimentelle Medizin, vol 13, o. 513.
page 719 note 3 Ainsi se trouve confirmée du côté médical une présomption que l'auteur a exprimée dans un article paru dans la Revue internationale de la Croix-Rouge Ire année, p. 508, soit que l'épidémie de grippe de 1918 était en rapport avec les empoisonnements causés par l'ypérite: les maladies pulmonaires produites en foule offrant un terrain sur lequel l'épidémie pouvait se développer.
page 719 note 4 D'après les indications de M. le Dr Schmutz.
page 721 note 1 Puis ils font remarquer que la destruction d'immeubles, etc. se trouve éliminée.