Certaines cités ont le privilège d'être au centre de la vie internationale. C'est en quelque sorte naturellement que les grandes associations universelles les choisissent pour y tenir leurs assises solennelles. La XIIIe Conférence internationale de la Croix-Eouge, en acceptant avec empressement, je dirai même avec joie, la très aimable invitation qui lui avait été adressée par la Croix-Rouge de Belgique de tenir à Bruxelles la XIVe Conférence, a répondu au vœu qui était dans tous les cœurs.

Au nom du président du Conseil des Gouverneurs j'ai l'honneur de soumettre à cette Haute Assemblée le rapport de la Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge, rapport rédigé par le secrétaire général de la Ligue et distribué par la suite.

A la séance plénière du vendredi 10 octobre, honorée de la présence de S. A. R. le prince Charles de Suède, S. Exc. M. Hammarskjöld (Suède) s'exprima en ces termes :

Monseigneur,

Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs,

J'ai été chargé par la Croix-Rouge de Suède de faire à la XIVe Conférence de la Croix-Eouge internationale une déclaration au sujet du rôle de la Croix-Rouge comme facteur de rapprochement entre les peuples.

C'est avec la plus grande satisfaction et la plus grande gratitude que la Croix-Eouge de Norvège voit, pour la première fois, inscrire au programme d'une Conférence internationale de la Croix-Eouge une question qui lui tient particulièrement à cœur : le rôle de la Croix-Rouge comme facteur de rapprochement entre les peuples.

Il est done nécessaire que la Conférence se prononce d'une manière ou d'une autre au sujet de ce point. Nous venons d'entendre l'important message que Monseigneur le président de la Croix-Eouge suédoise nous adresse et dont nous lui sommes profondément reconnaissants. La Croix-Rouge norvégienne a tenu, ainsi qu'elle l'a déjà fait dans le passé, à dire quel intérêt elle attache au grave problème dont nous sommes maintenant saisis.