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Published online by Cambridge University Press: 28 April 2020
The prospect for psychiatric research in Britain is bleak. The U.K. government reduced its funding of British Universities by about 10 % between 1980 and 1983 and is now imposing further reductions of about 2 % a year for the foreseeable future. Funding of the Research Councils is also being reduced at a similar rate. As a result many academic and technical posts in our medical schools have already been lost or “frozen” and many more seem destined to disappear before the end of the decade. Although charitable bodies like the Wellcome Foundation are attempting to provide additional funds to offset the damage serious harm is being done to British medical research, and to British science in general.
Psychiatric research suffers along with everything else. For the past generation our strength and our most important achievements have been in social psychiatry. Very few departments have the laboratories or the expertise to mount fundamental biological research and in the present financial climate they have little hope of acquiring this capacity. The Medical Research Council spends its shrinking funds as wisely as it can and there is still a great deal of expertise in our university departments and MRC units, but our capacity to compete with the United States is waning fast. We will do our best to continue to do research which is well designed, innovative and useful. But unless our financial predicament changes we will be responsible for a decreasing proportion of the most important and influential studies, particularly in the biological sphere in which the major developments of the next decade are likely to come.
L’avenir de la recherche psychiatrique en Grande-Bretagne est sombre. Le gouvernement du Royaume-Uni a réduit ses subventions aux universités d'environ 10 % entre 1980 et 1983 ; il impose maintenant, et pour un avenir proche, une réduction de 2 % par an. Les crédits des “Research Councils” (MRC et SERC) sont actuellement réduits dans les mêmes proportions. Par voie de conséquence, de nombreux postes attribués aux enseignants et aux personnels techniques ont déjà été supprimés ou “gelés” dans nos écoles de médecine, et d’autres postes encore en plus grand nombre devraient disparaître avant la fin de la décade.
Bien que les organismes charitables comme la Wellcome Foundation tentent de fournir des crédits supplémentaires pour compenser ce déficit, la recherche médicale et plus généralement les disciplines scientifiques en Grande Bretagne subissent actuellement un important préjudice.
La recherche psychiatrique pâtit également de bien d’autres choses. Avec la précédente génération, notre force et nos résultats les plus importants ont concerné la psychiatrie sociale. Très peu de départements sont dotés de laboratoires et ont la capacité d’entreprendre des recherches biologiques fondamentales : dans les conditions économiques actuelles, ils ont peu de chance d’acquérir cette capacité. Le Medical Research Council répartit les fonds qui lui restent de façon aussi judicieuse que possible ; à l’heure actuelle les talents ne manquent pas dans les départements de notre université comme dans les unités du MRC. Mais notre capacité à faire jeu égal avec les Etats-Unis diminue rapidement. Nous ferons de notre mieux pour continuer à faire une recherche bien conçue, novatrice et utile. Mais à moins que la mauvaise situation dans laquelle nous sommes ne se modifie, nous serons de moins en moins présents dans les études les plus marquantes pour l’avenir, en particulier dans le champ de la biologie, où devraient se produire les avancées les plus importantes au cours de la prochaine décade.
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