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Published online by Cambridge University Press: 28 April 2020
Le mérycisme, trouble habituellement décrit chez l’enfant, était considéré comme exceptionnel chez l’adulte en dehors de toute pathologie organique gastro-duodénale ou psychiatrique. La découverte de cas chez des Patientes traitées pour troubles du comportement alimentaire a conduit les auteurs à faire une revue de la littérature. Il en ressort que le mérycisme, bien que déjà décrit en association avec d’autres troubles du comportement alimentaire, n’a que très rarement été reconnu. Trois cas cliniques sont exposés. Une approche comportementale et cognitive systématisée a été proposée. Elle associe le rétablissement d’une alimentation quantitativement et qualitativement adaptée, la prise en compte de la dimension cognitive du trouble, la diminution ou la suppression du mérycisme mais également des autres conduites alimentaires telles que la boulimie ou la restriction alimentaire.
En conclusion, les auteurs suggèrent de rechercher systématiquement le mérycisme chez les patients consultant pour trouble du comportement alimentaire et d’évaluer la valeur fonctionnelle de ce symptôme qui, s’il peut être un comportement purement hédonique, semble chez l’adulte constituer une pratique visant à limiter la quantité d’aliments ingérés ou à en réduire les conséquences pondérales. En l’absence de complications œsophagiennes, la éduction de la fréquence et de la durée des périodes de mérycisme apparaît être un objectif thérapeutique raisonnable.
Merycism, usually described in chitdren, was rarely seen in adult pathology, be it organic or psychiatric. The discovery of such cases in female patients treated for eating disorders led us to undertake a comprehensive review of the literature: even though it was already described in association with others eating disorders, merycism was very rarely mentionned. Three cases of merycism are described here. Behavioral and cognitive therapy was proposed to the patients, consisting in the restoration of quantitatively and qualitatively adequate meals and cognitive recognition of the disorder. As a result, merycism and others eating disorders (bulimia, anorexia) decreased in frequency or disappeared.
The authors propose to search systematically for merycism outpatients with eating disorders and to estimate the functionnal value of this symptom. On the one hand, it can be a hedonic behavior, on the other, it also reduces ingestion and/or its weight consequences. Without esophageal complications, decreasing the frequency and duration of merycism seems to be a reasonable therapeutical goal.
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