Published online by Cambridge University Press: 28 April 2020
In a longitudinal cohort study of young adults from the Canton of Zurich in Switzerland, the course of anxiety and depressive disorders was examined in 3 interviews over a period of 7 years. The 1-year prevalence rates of panic disorders (including a milder form), generalized anxiety disorder, major depression, and recurrent brief depression were similar from age 21–28 yr. Females prevailed among all diagnoses, their preponderance being strongest for mild panic and major depression. No differential course could be found for the 3 initial diagnostic groups in 1979: the pure anxiety disorders, the pure depression, and the mixed anxiety – depression. Their courses were very similar: 41–52'% recovered, 24–41% developed pure depression, 14–15% manifested a mixed anxious – depressive syndrome, and 5–10% manifested pure anxiety. Compared to controls, all 3 groups showed a tendency to develop into mixed cases and to manifest more recurrences. When the diagnostic information of all 3 interviews was cumulated into longitudinal diagnostic groups, however, differences emerged with respect to severity and chronicity of the disorders. Cases of mixed anxiety-depression were treated more often than cases of pure anxiety or pure depression. Furthermore, in a longitudinal perspective, the mixed cases received a diagnosis more frequently than the cases of pure anxiety disorders or pure depressive disorders, and thus were found to be more recurrent or chronic. With respect to course prediction, a single diagnosis does not differentiate sufficiently and more longitudinal diagnostic information should be taken into account to enhance the certainty of prediction of course and outcome.
Dans une étude longitudinale menée sur une population de jeunes adultes dans le Canton de Zurich en Suisse, l'évolution de l'anxiété et de la dépression a été examinée dans 3 interviews pendant une période de 7 ans. Le taux de prévalence annuel du «panic disorder» (y compris une forme moins sévère), de l'anxiété généralisée, de la dépression majeure et de la dépression brève et récurrente sont semblables à ceux observés aux âges de 21, 23 et 28 ans. Les femmes sont plus nombreuses dans tous les diagnostics; c'est pour les diagnostics de «mild panic» et de dépression majeure que leur prépondérance est la plus marquée. On n'a pas pu trouver de différence concernant l'évolution des 34 groupes diagnostiques initiaux de 1979: l'anxiété pure, la dépression pure et l'anxiété-dépression mixte. Leurs évolutions sont très semblables: 41 à 52% se sont rétablis, 24 à 41% présentant un syndrome dépressif pur, 14 à 15% présentant un syndrome anxieux-dépressif mixte, 5 à 10% une anxiété pure. Comparés aux groupes contrôles, les 3 groupes mentionnés ont une tendance à évoluer vers les syndromes mixtes et à présenter plus de rechutes. L'information diagnostique des 3 interviews ayant été cumulée dans des groupes diagnostiques longitudinaux, des différences concernant la gravité et la chronicité des maladies sont cependant apparues. Les sujets victimes d'un syndrome anxieux – dépressif mixte ont été plus souvent soumis à un traitement que les sujets présentant une anxiété pure ou une dépression pure. En outre, dans une perspective longitudinale, les sujets présentant un syndrome anxieux – dépressif mixte ont été plus fréquemment diagnostiqués que les sujets présentant une anxiété pure ou une dépression pure et de ce fait ces derniers présentent plus de rechutes et de chronicité. En revanche, un seul diagnostic particulier n'est pas suffisant pour la prédiction de l'évolution. L'information diagnostique longitudinale doit être prise davantage en considération pour améliorer la certitude de la prédiction de l'évolution et de l'issue.
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