Published online by Cambridge University Press: 28 April 2020
Ten fully recovered schizophrenics (Group A) were compared to 10 chronic schizophrenic patients (Group B) on several variables concerning premorbid adjustment, family interaction, hospitalization, and treatment. Patients in Group A were clearly, but not statistically significantly better than patients in Group B on premorbid adjustment. Likewise, a clear tendency toward an earlier onset of the illness in Group B patients was found. There were also differences between the 2 groups on some family interaction variables, firstly with regard to leadership in the farnily and parent capability for empathy and ability to give love and care. The most important differences were found, however, with respect to treatment. Almost all patients in Group A had been in psychotherapy, while this was only the case for 2 patients in Group B. Patients in Group A attached great importance to the psychotherapeutic treatment, and some also to their religious belief and/or the psychological support from their spouse, in explaining why they had been cured from the illness.
Dix patients schizophrènes complètement guéris (Groupe A) ont été comparés à 10 patients schizophrènes chroniques (Groupe B) par rapport à plusieurs variables concernant la prémorbidité, les interactions familiales, les hospitalisations et le traitement. En ce qui concerne la prémorbidité, les patients du groupe A étaient nettement meilleurs que ceux du groupe B, mais du point de vue statistique la différence n’était pas significative. De même, a été notée une nette tendance chez les patients du groupe B à présenter la maladie plus tôt. Il y avait aussi des différences entre les deux groupes sur certaines variables en relation avec les interactions familiales, tout d'abord en ce qui concerne l’exercice de l’autorité parentale dans la famille (leadership), la capacité des parents pour l’empathie et leur potentialité à donner des soins et de l’amour. Cependant, on a noté les différences les plus importantes sur le plan du traitement. Presque tous les patients du groupe A avaient suivi une psychothérapie, contrairement à 2 patients uniquement du groupe B. La guérison des patients du groupe A peut s’expliquer par le fait que ceux-ci attachaient une grande importance au traitement psychothérapique, quelques-uns d’entre eux étant aidés en plus par leur croyance religieuse et/ou par le soutien psychologique de leur époux(se).
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