Published online by Cambridge University Press: 28 April 2020
The target for the efficacy of energizing neuroleptics on negative symptoms in schizophrenic patients may be the schizophrenic illness itself, or the existence ol a subgroup of negative symptoms. We searched for a non-psychotic population presenting a negative syndrome. A group of patients complaining of loss of interest, anhedonia, anergia, fatigue but with no painful mood, who did not meet the criteria for primary depression (Feighner 1972) and who had never presented psychotic symptoms seemed appropriate to answer this question. We Present here the results of a double-blind therapeutic trial in 93 outpatients, comparing the effects of 2 dosages of amisulpride, a neuroleptic of the benzamide substitute group, with a placebo. In these non-psychotic subjects, the 50 mg daily dose produced a significantly greater improvement in the negative syndrome than the placebo, and a non-significant intermediary improvement with the dose of 100 mg. The encouraging results must nevertheless be interpreted witli prudence, and confirmed by further studies due to the high number of drop-outs in the 50 mg group. This resuit indicates a transnosological effect of energizing neuroleptics on negative symptoms.
La cible de l'effet désinhibiteur ou antidéficitaire de certains neuroleptiques à faible dose peut être l'existence d'un groupe de symptômes déficitaires ou l'existence tic la maladie (schizophrénie). Pour répondre à cette question, nous avons recherché une population de déficitaires non psychotiques, non déprimés. Des psychiatres de ville ont recruté des malades présentant une perte d'intérêt, une anhédonie, un manque d'énergie, une fatigue mais pas de douleur morale. Ces patients ne présentaient pas les critères de dépression primaire proposés par Feighner. Les épisodes psychotiques passés étaient exclus. Quatre-vingt-treize malades eu traitement ambulatoire présentant ce syndrome (déficitaire très pur) étaient traités en double aveugle dans un protocole qui comparait les effets de deux posologies d'un neuroleptique désinhibiteur: amisulpride avec du placebo. Les plus faibles posologies efficaces (50 mg) se montraient inadéquates sur le syndrome déficitaire par rapport au placebo chez ces sujets non psychotiques. La dose la plus forte (100 mg) entraînait des résultats intermédiaires entre 50 mg et le placebo. Un nombre plus important de «perdus de vue» dans le groupe 50 mg incite à la prudence et demande à ce que ce résultat soit confirmé. L'existence même de ce syndrome chez les malades nombreux et non psychotiques et sa réponse au neuroleptique désinhibiteur laisse penser que l'effet antidéficitaire des neuroleptiques n'est pas lié à la maladie mais à l'existence d'un syndrome: il est ou il serait transnosologique.
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