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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Le ralentissement de l’activité économique qui s’est manifesté au cours de l’année sous revue n’a pas manqué d’exercer son influence dans le domaine social. Cette influence s’est traduite principalement par l’accroissement du chômage et par la stabilisation des salaires au niveau atteint à la fin de 1948.
Il n’entre pas dans le cadre de la présente étude d’analyser l’évolution du chômage. Il suffira donc de rappeler que la moyenne journalière des chômeurs contrôlés a atteint 234.896 pour l’ensemble de l’année, contre 129.203 en 1948 et 67.560 en 1947. Chacun sait que les statistiques du chômage sont gonflées d’une façon anormale en Belgique, et qu’elles ne rendent pas compte exactement du mouvement général du phénomène. Néanmoins, on doit admettre que d’une année à l’autre, une détérioration sensible s’est produite en 1949 sur le marché de l’emploi et qu’elle pose des problèmes graves de politique économique d’une part, d’organisation sociale, d’autre part: les premiers étant traités dans d’autres parties de cette revue annuelle, nous ne mentionnerons ici que les seconds, à piopos de la réforme du régime de la sécurité sociale ainsi que de l’assurance-chômage.
page 47 note (1) Le déficit total de l’assurance-maladie est estimé à 1,2 milliard de francs, compte tenu des contributions normales de l’Etat.
page 50 note (1) Dans ce dernier cas, le travail quotidien peut atteindre 10 heures, mais la durée hebdomadaire ne dépassera en aucun cas 54 heures.
page 52 note (1) Il y en a 6.759 selon Monsieur TROCtET, ancien Ministre du Travail, en y comprenant toutefois les organismes d’assurance contre les accidents du travail.
page 57 note (1) Notamment en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, en Allemagne, etc.
page 63 note (1) Les bons compensatoires aux deux premiers enfants avaient été réduits de 100 à 75 francs par l’arrêté du Régent du 21 novembre 1949.
page 65 note (1) Y compris les 4 francs de bons compensatoires.