Published online by Cambridge University Press: 17 July 2017
Comme la plupart des œuvres de Jean Chrysostome, le texte dont l'incipit est ‘Ιατρών μεν παίδες nous est parvenu à travers une tradition extrêmement riche. Sans prétendre avoir identifié tous les manuscrits qui le contiennent actuellement, je donne ici la description des soixante manuscrits que j'ai consultés, soit en lecture directe, soit en microfilms, pour établir l'édition critique de ce texte. J'ai été amenée ainsi à apporter quelques corrections et plusieurs précisions aux catalogues sur les points suivants:
Dans la tradition manuscrite du Xe au XIIe siecle, le texte qui nous intéresse fait partie d'un ensemble que les catalogues designent tantôt par Adversus Anomoeos, tantôt par De incomprehensibili. J'ai adopte uniformement cette seconde formule, pour eviter toute confusion.
1 Chrysostome, Jean, Sur la Providence de Dieu, Introduction, texte critique, traduction et notes de A.-M. Malingrey (Sources chrétiennes 79, Paris 1961) Le texte établi par Mont- faucon se trouve dans PG 52.479-528.Google Scholar
2 Chrysostome, Jean, Sur l'incompréhensibilité de Dieu, Introduction de J. Cavallera et J. Daniélou, traduction et notes de R. Flacelière (Sources chrétiennes 28, Paris 1951). Le texte reproduit celui de Montfaucon, PG 48.701-748.Google Scholar
3 Malingrey, , ‘Recherches sur les manuscrits d'un texte de saint Jean Chrysostome,’ Akten des XI. Internationalen Byzantinisten-Kongresses 1958 (München 1960) 321–324.Google Scholar
4 Le P. G. Nowack, A. A, a bien voulu me communiquer l'inventaire détaillé qu'il a fait lui-même de ce manuscrit et que j'ai déposé à l'Institut de Recherche et d'Histoire des textes, à Paris.Google Scholar
5 Et non comme il a été indiqué, par erreur, dans l'apparat critique de mon édition, p. 64.Google Scholar
6 Voir Sur la Providence de Dieu, les têtes de chapitres, pp. 38-39.Google Scholar
7 Voir Sur la Providence de Dieu p. 25 n. 1.Google Scholar
8 Le manuscrit V semble, au premier abord, écrit d'un seul trait. Mais un signe à peine visible indique cependant la fin de chaque chapitre. Il ne doit donc pas être rapproché, sur ce point, du groupe TBRU.Google Scholar
9 Nous ne tiendrons pas compte de la doxologie du manuscrit r, qui a été ajoutée de façon artificielle, le manuscrit se terminant lui-même au chap. XXII.Google Scholar
10 La doxologie de t s'adresse également à Dieu, mais elle se soude au texte par le seul relatif dont il faut chercher l'antécédent θεός, quelques lignes plus haut dans le texte. De plus, elle ajoute κράτος à δόζα. Google Scholar
11 Les références sont celles de l'édition critique citée note 1. Elles se lisent ainsi: I, 2, 5 = Chap. I, paragraphe 2, ligne 5.Google Scholar
12 II est probable que X serait à mentionner aussi, mais cette lacune partielle est englobée dans une autre plus considérable (voir l'analyse du manuscrit, no. 20). On ne peut donc en faire état ici.Google Scholar
13 Voir Sur la Providence de Dieu, p. 40-42, les raisons qui justifient ce choix.Google Scholar
14 De plus, υπ trouve en U des traces de corrections qui vont toutes dans ce sens.Google Scholar
15 Voir l'analyse du manuscrit, 110. 25.Google Scholar
16 Voir l'analyse du manuscrit, no. 4.Google Scholar
17 Voir l'analyse du manuscrit, no. 9.Google Scholar
18 On a vu, p. 58, la tendance de U à se rapprocher de la tradition.Google Scholar
19 Voir Sur la Providence de Dieu p. 45, le caractère particulier de ce manuscrit.Google Scholar
20 Voir Sur la Providence de Dieu p. 32 et 33, la division du texte en deux parties et l'hypothèse qu'elle nous a suggérée.Google Scholar
21 Nous ne donnons ici que la partie de l'élément critique qui intéresse notre démonstration.Google Scholar
22 Voir l'analyse du manuscrit, no. 55.Google Scholar
23 Nous en avons seulement éliminé le manuscrit Θ, à cause de ses nombreuses lacunes.Google Scholar
24 Voir Sur la Providence de Dieu p. 29 n. 2. Après une nouvelle étude des manuscriis xp et k, il nous parait de plus en plus probable que ces manuscrits datent du xive siècle.Google Scholar