Déclaration d’intérêts
Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
Published online by Cambridge University Press: 17 April 2020
La schizophrénie reste une pathologie invalidante malgré une prise en charge médicamenteuse efficace. Il importe de développer d’autres stratégies adjuvantes efficaces sur les symptômes de la maladie en limitant les effets secondaires des traitements pharmacologiques. L’efficacité des activités physiques dans le traitement de la schizophrénie n’est pas démontrée mais des travaux soulignent des bénéfices sur les symptômes négatifs et dépressifs [1,2].
Nous souhaitons évaluer l’impact clinique d’un programme d’activité physique sur une population de sujets atteints de schizophrénie.
Un programme d’activités physiques supervisé par deux moniteurs a été élaboré. Il comprend une heure de multi-activités, 2 fois par semaine, pendant 12 semaines. L’intensité minimale de chaque séance était fixée à 50 % de la fréquence cardiaque de réserve. Des mesures comprenant les échelles PANSS, SANS, SAPS, CDSS, S-QoL, un bilan anthropométrique et biologique ont été réalisés à S 0, S 6, S 12 et S 16.
Deux groupes de 5 patients (n = 10) ont réalisé le programme. Une amélioration clinique est retrouvée sur l’ensemble des échelles utilisées entre S 0 et S 16. Les changements observés ne sont pas en faveur d’une amélioration du syndrome métabolique et nous notons une prise de poids des sujets sur la période de l’étude. Le traitement statistique des données présente des résultats non significatifs (p > 0,05).
Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
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