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Impact d’un programme d’activité physique sur la symptomatologie schizophrénique : résultats d’une expérience menée au CHRU de Brest

Published online by Cambridge University Press:  17 April 2020

M. Le Galudec*
Affiliation:
Service universitaire de psychiatrie d’adulte, hôpital de Bohars, CHRU de Brest, Bohars, France
A.-C. Contant
Affiliation:
UFR sport et èducation physique, université de Bretagne Occidentale, Brest, France
F. Stephan
Affiliation:
Service universitaire de psychiatrie d’adulte, hôpital de Bohars, CHRU de Brest, Bohars, France
A. Feray
Affiliation:
UFR sport et èducation physique, université de Bretagne Occidentale, Brest, France
A.-L. Le Floch-Bergot
Affiliation:
Service universitaire de psychiatrie d’adulte, hôpital de Bohars, CHRU de Brest, Bohars, France
N. Alzas
Affiliation:
UFR sport et èducation physique, université de Bretagne Occidentale, Brest, France
C. Mesmeur
Affiliation:
Service universitaire de psychiatrie d’adulte, hôpital de Bohars, CHRU de Brest, Bohars, France
M. Lomenech
Affiliation:
UFR sport et èducation physique, université de Bretagne Occidentale, Brest, France
E. Rozec
Affiliation:
UFR sport et èducation physique, université de Bretagne Occidentale, Brest, France
M. Walter
Affiliation:
Service universitaire de psychiatrie d’adulte, hôpital de Bohars, CHRU de Brest, Bohars, France
F. Guerrero
Affiliation:
UFR sport et èducation physique, université de Bretagne Occidentale, Brest, France
*
Auteur correspondant. Adresse e-mail : mickael.legaludec@chu-brest.fr(M. Le Galudec)

Abstract

Contexte

La schizophrénie reste une pathologie invalidante malgré une prise en charge médicamenteuse efficace. Il importe de développer d’autres stratégies adjuvantes efficaces sur les symptômes de la maladie en limitant les effets secondaires des traitements pharmacologiques. L’efficacité des activités physiques dans le traitement de la schizophrénie n’est pas démontrée mais des travaux soulignent des bénéfices sur les symptômes négatifs et dépressifs [1,2].

Objectif

Nous souhaitons évaluer l’impact clinique d’un programme d’activité physique sur une population de sujets atteints de schizophrénie.

Méthode

Un programme d’activités physiques supervisé par deux moniteurs a été élaboré. Il comprend une heure de multi-activités, 2 fois par semaine, pendant 12 semaines. L’intensité minimale de chaque séance était fixée à 50 % de la fréquence cardiaque de réserve. Des mesures comprenant les échelles PANSS, SANS, SAPS, CDSS, S-QoL, un bilan anthropométrique et biologique ont été réalisés à S 0, S 6, S 12 et S 16.

Résultats

Deux groupes de 5 patients (n = 10) ont réalisé le programme. Une amélioration clinique est retrouvée sur l’ensemble des échelles utilisées entre S 0 et S 16. Les changements observés ne sont pas en faveur d’une amélioration du syndrome métabolique et nous notons une prise de poids des sujets sur la période de l’étude. Le traitement statistique des données présente des résultats non significatifs (p > 0,05).

Type
P099
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2014

Déclaration d’intérêts

Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.

References

Références

Bernard, P.Ninot, G.Bénéfices des activités physiques adaptées dans la prise en charge de la schizophrénie : revue systématique de la littérature. Encephale 2012;38(4):280-287CrossRefGoogle Scholar
Gorczynski, P.Faulkner, G.Exercise therapy for schizophrenia. Cochrane Database Syst Rev 2010; 12(5): CD004412Google Scholar
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